À Paul Meurice.

H.-H., dim. [5 juillet].

Notre enchantement continue. Toute cette suite empoigne et charme. Miriam suppliante, quel chapitre exquis ! Un sacrifice, quelle récompense ! et dans Sylvius furieux, ce mot sur Dieu : bah ! faisons-lui crédit ! — Au reste, si je voulais, en vous lisant, faire la gloire aux mots, il faudrait mettre une couronne au bout de chaque ligne. C’est une œuvre émue et grande. L’envie est humaine. Ah ! que de cris vrais ! mon doux et noble poëte, je vous désire tout ce que vous voulez, je demande pour vous toute la lumière qui peut tenir sur une tête et dans un cœur. Qui aura droit d’être heureux si vous ne l’êtes pas ! Je suis fier que les Châtiments soient le livre qui vous dit : va ! comme au cheval de Job, comme au Pégase d’Orphée. Allez, et triomphez. Je vous applaudis à quatre mains.

V.

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