Au même.

H.-H., 9 juillet.

Fin superbe. — C’est beau, ce béni malgré lui. La larme finale coule du cœur du lecteur en même temps que des yeux de Césara. Je me suis rencontré avec vous (mon livre inédit) pour l’homme qui se voit dans la glace et ne se reconnaît pas. Mais chez vous c’est une beauté, chez moi ce n’est qu’un détail. On ne s’apercevra même pas que je vous ai coudoyé. Honneur que j’ai et qui m’est cher...

Tout ce que vous me dites sur Koning et la Gaîté est excellent et coïncide avec une lettre parfaite d’Auguste. C’est la raison même, et je suis pleinement de votre avis. Vous serez assez bon, si l’affaire a une suite sérieuse, pour régler les conditions, n’est-ce pas ? Comme vous avez fait pour l’Odéon.

Je griffonne en hâte, car la poste va partir.

Tuus. Ex imo.

J’ai des admirations pour vous que je mets dans ce coin.

V.

Soyez heureux et fier. Vous avez fait un beau livre. Comme nous en jasons ici ! — Je suis ravi que vous fassiez le Mouvement littéraire à la Liberté. Qu’un maître soit juge, cela fera contrepoids à tant d’écoliers et de cuistres qui sont jugeurs.

Puisque vous m’y autorisez, je tirerai sur vous pour Charles.

Cet archevêque, quelle figure ! quel implacable pardon ! quel viatique pour le ciel en passant par l’enfer. C’est bien beau. Je rabâche. Mais pardonnez-moi. Je vous aime.

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