À Paul Meurice.

7 août.

Ma femme, excusable par son état de souffrance et de lassitude, avait en effet oublié le message. Je l’ai, et j’y réponds tout de suite. Voici un mot pour M. Raphaël Félix. Voulez-vous le lui transmettre ? et transmettre aussi à M. V. Koning le traité signé. Ma signature est précédée d’une réserve que vous approuverez. Je voudrais que M. V. Koning me répondît en transcrivant dans sa lettre et en acceptant cette réserve sine quâ non. Voulez-vous être assez bon pour le lui dire. Vous avez dû voir M. Albert Millaud. Son père, qui n’avait pas tout compris, aura compris maintenant, et vous verrez que ma pensée est d’accord avec la vôtre. Quelles sont les propositions de Michel Lévy pour le roman ? Il serait urgent qu’il me les communiquât. Car j’ai des offres, tentantes et pressantes. Mais ce qui me ravit c’est que vous faites un drame. Bravo final !

(J’aurais été content de voir M. V. Koning), mais cela le regarde.

Il importe que les deux copies du traité Koning portent les deux signatures. Les tribunaux ont décidé qu’une seule était cause de nullité. Avertissez M. Koning qu’il ait soin de signer son exemplaire.

Je ne me console de ne pas vous voir qu’en songeant à votre nouvelle œuvre promise. À défaut de votre main à serrer, j’aurai votre pensée à applaudir.

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