À XXX.

Hauteville-House, 17 mai 1868.

Monsieur,

Mon chien s’appelle Sénat.

Il a un collier sur lequel, pour le cas où il se perdrait, j’ai fait graver ces deux vers :

Je voudrais que chez moi quelqu’un me ramenât.
Mon état, chien ; mon maître, Hugo ; mon nom, Sénat.

Il est beau, mais gras.

Je crois ces détails séditieux difficiles à publier.

Cordial remerciement pour votre gracieuse lettre.

Victor Hugo.

Share on Twitter Share on Facebook