À Auguste Vacquerie.

H.-H., 10 février.

Quelles belles lettres vous m’écrivez ! Vos lettres seront un jour le commentaire magistral, qui dispensera de tout autre. Je crois que vous serez content des Tomes 3 et 4. Seriez-vous assez bon pour lire ce qui est derrière, et le communiquer à M. Lacroix. Savez-vous l’adresse de M. Paul Huet fils ? Voulez-vous lui transmettre ceci de ma part ? Écrivez-moi sur ce doux pupitre plein de souvenirs. M. Béghin m’accable de lettres. Lui avez-vous fait la commission par M. Lestrinqué ? S’il y tient absolument, je lui enverrai son manuscrit par la poste, mais je voulais lui épargner les 40 fr. que cela lui coûtera. Dites-le lui, de grâce ; mais que d’ennuis je vous donne ! Pardonnez-moi, aimez-moi, donnez-nous Faust, soyez plus grand que Gœthe, et je vous embrasse.

V.

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