À Albert Kœmpfen.

H.-H., 28 mars.

Mon cordial et charmant confrère, je vous obéis. Voici une lettre pour M. Paul Dumarest et un envoi pour la Discussion. C’est inédit en France. Lisez ma lettre et joignez-vous à moi pour recommander la prudence dans les citations. L’Avenir du Puy s’est très bien trouvé, dans l’envoi que je lui ai fait, et des citations, et de la prudence.

Remerciez en mon nom, je vous prie, les excellents et gracieux acteurs qui ont joué Ruy Blas, ayant pour souffleur le spirituel et vaillant écrivain que j’aime et que j’applaudis sous ses deux espèces, Feyrnet et Kœmpfen. Faites-moi un très grand plaisir. Rendez compte de l’Homme qui Rit dans le Temps. Je suis convaincu que M. Nefftzer, mon ancien ami, sachant que je le désire, n’y fera aucun obstacle, et moi je serai très fier de vous inspirer une éloquente page de plus.

Je suis à vous, mon cher confrère, du fond du cœur.

Victor H.

Amitiés à notre excellent confrère et ami M. Lecanu, quand vous le verrez.

Que vous êtes cordial et charmant pour moi à propos de Bancel !

Il y a une faute — cela s’appelle, je crois, coquille, — dans ma lettre à Mme Valentine de Lamartine. Au lieu de rayonnement il faudrait lire resplendissement. Mais cela ne vaut pas la peine d’un erratum, bien que quelques critiques se soient hâtés de souligner rayonne et rayonnement. Une répétition, quel crime !

Et encore un shake-hand ! À vous !

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