À Paul Meurice.

H.-H., dimanche 27 [mars].

Dulcissime, merci. Votre avertissement restera entre nous deux. D’ailleurs Charles m’a écrit, et le Gaulois a parlé. Quant à M. Lacroix, pas un mot, pas un souffle, il veut faire son coup en silence. Heureusement le Gaulois a donné l’éveil à temps pour nous dégager de toute cette échauffourée. J’ai déjà écrit à Auguste une première lettre. En voici une seconde. Voulez-vous la lui remettre et vous concerter avec lui ? Voilà le succès de ce pauvre Homme qui Rit mis en question, et par qui ? par l’éditeur.

Soyez assez bon pour dire à M. Lacroix qu’il s’expose de ma part à un procès peut-être, et à coup sûr à une protestation. Il a trouvé là un admirable moyen de me mettre à dos le public et la presse, et de centupler le nombre de mes ennemis.

Je me réfugie sous votre providence, et je vous remercie, et je vous embrasse.

V.

Dites, je vous prie, à M. Lacroix, que son devoir est de vendre l’Homme qui Rit tout simplement comme Les Misérables, etc. et 6 francs le volume Les Misérables (non 7 fr. 50). Du reste, que le Rappel publie en feuilleton l’Homme qui Rit après la publication, comme le Soleil a publié Les Travailleurs de la Mer, rien de plus juste et de plus simple.

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