À Auguste Vacquerie.

Vendredi 12 avril.

Vos yeux profonds ayant pleuré, mon dénouement atteint son but. Un lecteur comme vous donne un applaudissement de gloire. Hier j’ai envoyé à Meurice l’explication qui répond à votre desideratum , seulement je la fais venir de Barkilphedro, ce qui ne compromet pas le sévère silence de Gwynplaine. Puis, votre excellent avis m’a fait ajouter d’autres choses encore qui suppriment, je crois, toute objection. On pourrait m’envoyer épreuve de cette intercalation en même temps que de la préface. — Avec cette lettre-ci, vous recevrez un rouleau (book-post) de premières pages signées de moi. Je m’aperçois qu’on a oublié d’y mettre Peyrat, de Mahias et Gaiffe. Mais évidemment vous me signalerez des oublis et je vous ferai un deuxième envoi où tout sera.

Une page où il y a

Hommage

V. H.


avec le mot recommandé en bas à l’encre rouge est pour Mme d’Aunet. Voudrez-vous être assez bon pour lui porter le livre avec cette page ? J’ai reconnu votre chère écriture sur des bandes de journaux. J’approuve tout ce que vous m’écrivez. (Il faudrait pourtant me permettre de vous ouvrir un petit crédit chez Meurice ainsi qu’à Émile Allix pour voitures, envois de journaux, etc. Tenez, je vous demande deux sous pour affranchir cette lettre-ci que je vous prie de jeter à la poste.)

Soyez assez bon pour presser Lacroix afin qu’il me donne l’indication précise du jour où je puis tirer sur lui les 100,000 francs. Et puis sera-ce à Paris ? sera-ce à Bruxelles que la traite sera payable ?

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