À Auguste Vacquerie.

Bruxelles, 3 7bre.

Cher Auguste, Victor me montre votre lettre. Voulez-vous être assez bon pour transmettre vous-même le mot ci-inclus à M, Ernest d’Hervilly. Alice est souffrante, Charles est un peu inquiet, de là un sombre dans la maison. Nous vous espérons, ainsi que Paul Meurice, et c’est de la sérénité et de la joie en perspective. Je crois que l’article de Charles, une visite à V. H., gagnerait à ne paraître qu’aux approches de la réunion de la Chambre (en 7bre, je suppose). Il s’agit d’un serment, et alors il sera opportun. C’est aussi l’avis de Charles et de Victor.

Mais quelles belles et fortes pages vous écrivez ! Votre réplique au Constitutionnel était charmante et superbe, Rochefort nous dit que Delescluze a riposté à Charles, mais que cela ne vaut pas une réponse. Ici on ne lit pas le Réveil, et nous en croyons Rochefort.

Votre chambre, et celle de Meurice, sont prêtes et nous vous attendons. À bientôt 'Fauste. Ce sera le livre d’un maître, et le livre d’un homme. — Nous vous aimons bien.

V. H.

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