à Auguste Vacquerie.

H-H, 5 août. Vous avez un procès. Procès, succès. Cher Auguste, vous n’avez pas écrit de page plus fière, plus haute et plus profonde que les deux dangers . Vous avez cette puissance de tout dire avec une brièveté pleine d’autorité. En une colonne et demie, vous résumez toute la situation, et vous projetez le présent sur l’avenir d’une si saisissante façon que la couronne de lauriers de M Bonaparte a pour ombre la couronne d’épines de la France. Je félicite le rappel de cette persécution qui est de la force et de la gloire, et je vous embrasse. V.

Charles va demain à Jersey pour quelques jours. Il va vous envoyer un article sur Trèves qui, je crois, fera grand effet. Trèves est aujourd’hui le point où tous les yeux vont se fixer. Voulez-vous remettre ce mot à notre cher Meurice ?

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