à d’Alton Shée.

Hauteville-House, 2 août. Mon cher d’Alton, je suis absolument d’accord avec vous. Il faudra saisir le joint. à un moment donné, la civilisation, ayant pour verbe la révolution, doit mettre le holà. Je désire le Rhin pour la France, parce qu’il faut faire, matériellement comme intellectuellement, le groupe français le plus fort possible, afin qu’il résiste, dans le parlement des états-Unis d’Europe, au groupe allemand, et qu’il impose la langue française à la fédération européenne. Les états-Unis d’Europe parlant allemand, ce serait un retard de trois cents ans. Un retard, c’est-à-dire un recul. Quand je vous verrai, je vous développerai cela. Mais rien par Bonaparte ! Rien par cette affreuse guerre ! Nous sommes d’accord. Je suis certain que nos amis du rappel seraient heureux de votre concours. Vous êtes un noble esprit servi par un robuste talent. à vous, cher ami. V H.

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