à François Coppée.

H-H, 10 janvier. Mon jeune et cher confrère, j’ai reçu, de votre part, je crois, votre beau poëme des forgerons . Comme philosophe et comme démocrate, je n’en puis accepter le point de vue ; mais, comme poëte, j’applaudis, avec tout le public charmé, à tant de vers fermes, vigoureux et pathétiques. Continuez vos grands succès ; vous finirez, je l’espère, par vous tourner tout à fait, comme moi-même, du côté du peuple. Le vrai est là. Quant au beau, vous savez où le trouver. Recevez mon bien cordial serrement de main. Victor Hugo.

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