À François-Victor.

H.-H., 27 avril.

Mon Victor, ta douce lettre m’a attendri. L’écho de mon cœur répond au cri du tien. Oui, on se retrouve, va ! — Je suis bien content de tout ce que tu me dis de mon livre. Mais quel goujat que M. Lacroix ! Recommande à M. Lequeux de faire en sorte que le tome IV surtout, bien fâcheusement ajourné par le désarroi Poupart-Davyl, ne circule pas en Belgique. Il serait bien vite défloré avant sa publication. — Je suis ravi de la Lanterne. Ci-inclus mon remercîment pour notre cher Rochefort. Remets-le lui. J’ai écrit la lettre pour le Rappel. Elle est à Paris en ce moment. Elle a pour suscription :

Aux cinq rédacteurs
fondateurs
du Rappel.

Je pense que vous en serez contents. — Le 23 avril, Mme Drouet a pavoisé sa table, et nous avons célébré la fête de mon doux petit Georges. Quand vient Charles ? Dis-lui que, tous les jours de beau temps, je mettrai à la disposition de sa femme et à la sienne, de quatre à six heures, à mes frais, une calèche à deux chevaux pour se promener dans l’île. Et nous serons de la promenade. Je vous serre tous dans mes bras.

Voici les 500 fr. que j’avance à Adèle (traite à ton ordre sur Mallet frères). Dis-lui que si elle revient, je les lui donnerai. Autrement non.

Demande à M. Lequeux s’il a bien envoyé les exemplaires avec ma signature à V. Joly — Mme Popp (Bruges) Madoux (Étoile belge) etc. Il aurait du reste dû n’envoyer que le 1er vol. (excepté à vous et à Rochefort)

quitte à compléter ensuite.

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