À François-Victor.

27 mai.

Mon Victor, non, je n’ai rien reçu, et je commence à être très inquiet de ton envoi, il devrait être arrivé depuis longtemps. Il faudrait t’informer aux messageries Beinbrecht, et écrire à Hudig et Pieters, les commissionnaires de Rotterdam. Es-tu sûr d’avoir bien mis sur la caisse d’emballage l’adresse et les indications utiles ? Il importe de s’occuper de cela au plus vite, car le retard embrouillerait encore ce que la chose a d’obscur, et la perte du colis pourrait s’ensuivre. On finirait par ne plus pouvoir le retrouver. Donc, mon bien-aimé enfant, ne perds pas de temps. Auguste m’avait écrit en effet qu’il avait un peu cassé ton second article, mais va, les morceaux en étaient très bons.

Voici mon remercîment à M. Odilon Delimol, charge-toi de le lui faire parvenir. Le Rappel, au lieu de citer les choses équivoques de M. G. F., ferait bien mieux de citer le dernier paragraphe de M. Delimol. Dis-le leur. — Dis à notre cher Rochefort que j’inocule ici à tout le monde une fièvre que j’appelle la candidature Rochefort.

Et je t’embrasse étroitement, cher enfant.

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