À François-Victor.

H.-H., dim. 4 [juillet 1869].

Les deux caisses sont enfin arrivées hier samedi. Merci, mon Victor, merci pour toi, merci pour Rochefort. Remets-lui ce mot. Bonaparte s’amuse à le grandir, on ne peut que féliciter ce cher paladin de l’esprit, embrasse-le pour moi. Tes quatre tableaux feront merveilleusement dans Hauteville, et seront les joyaux de la masure. Le panneau que me donne Rochefort est beau et précieux. Malheureusement, il a été mal emballé, s’est désencadré et décollé ; de là quelques petites avaries, du reste très réparables. Voici le Rappel de nouveau en marche, et fièrement. Tu y as admirablement dénoncé le vrai complot. Il faut maintenant faire marcher de front la campagne politique et la campagne littéraire. Charles est-il à Bruxelles ? Je crois bien que c’est moi qui vais partir. J’attends encore pourtant. Comment va doux petit Georges ? je baise ses petites pattes. Mes bien-aimés, je vous serre dans mes bras.

V.

La lampe est très riche, et charmante.

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