H.-H., dimanche 4 juillet.
Que vous dire à vous, être bon et charmant ! Vous m’aimez et je vous le rends. Cette déclaration faite, je vous demande un gracieux service. M. X. Feyrnet du Temps, est, je crois, votre ami. Faites-moi le plaisir de lui porter de ma part ceci, ma carte-portrait. Dites-lui que, dans un journal qui, je ne sais pourquoi, m’est hostile (Nefftzer peut-être excepté), je sens le prix de sa vaillante sympathie, si noblement et si spirituellement affirmée. Son ironie charmante aux juges terribles a eu un grand succès parmi nos proscrits républicains de l’archipel qui me chargent de lui envoyer leurs chaudes adhésions et félicitations. Ce pauvre Temps leur semble réactionnaire, M. Feyrnet le sauve à leurs yeux. Dites-lui cela, dites-lui surtout que je le remercie du fond du cœur, et partagez avec lui, vous, cher et vaillant ami, mon meilleur serrement de main.
Victor H.