À Albert Kœmpfen.

H.-H., dimanche 4 juillet.

Que vous dire à vous, être bon et charmant ! Vous m’aimez et je vous le rends. Cette déclaration faite, je vous demande un gracieux service. M. X. Feyrnet du Temps, est, je crois, votre ami. Faites-moi le plaisir de lui porter de ma part ceci, ma carte-portrait. Dites-lui que, dans un journal qui, je ne sais pourquoi, m’est hostile (Nefftzer peut-être excepté), je sens le prix de sa vaillante sympathie, si noblement et si spirituellement affirmée. Son ironie charmante aux juges terribles a eu un grand succès parmi nos proscrits républicains de l’archipel qui me chargent de lui envoyer leurs chaudes adhésions et félicitations. Ce pauvre Temps leur semble réactionnaire, M. Feyrnet le sauve à leurs yeux. Dites-lui cela, dites-lui surtout que je le remercie du fond du cœur, et partagez avec lui, vous, cher et vaillant ami, mon meilleur serrement de main.

Victor H.

Share on Twitter Share on Facebook