à Jules Janin.

10 novembre 1871. Mon éminent confrère, je n’étais pas hier à l’institut, j’y étais pourtant ; ma présence publique vous était inutile ; mais vous savez bien que mon cœur et mon esprit étaient là où l’on vous applaudissait. Je suis fier d’être nommé dans votre noble et beau discours. Vous appartenez à la grande académie historique, composée des seuls noms qui surnagent, très diverse, une pourtant ; vous êtes dans cette légion d’esprits une lumière. Il y a en vous quelque chose d’Horace et quelque chose de Diderot ; on vous écoute comme le premier et l’on vous aime comme le second. Je suis à vous de tout mon cœur. Victor Hugo.

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