à Madame Eugène Garcin.

Paris, 14 novembre. Je vous remercie, madame, de m’avoir fait lire votre page éloquente et indignée contre les bourreaux de la terreur blanche. Non, la peine de mort politique ne sera pas rétablie. Cette dernière honte sera épargnée à la France. Malheur à ceux qui relèveraient l’échafaud ! Je fais, madame, le même effort que vous. Quelles que soient les férocités béantes, dans la minute étrange où nous sommes, j’espère que nous leur ferons obstacle, et que la justice, identique parfois à la clémence, prévaudra. Vous avez bien voulu vous souvenir de mon nom, je mets à vos pieds, madame, mes remerciements et mes respects. Victor Hugo.

Share on Twitter Share on Facebook