À Paul Meurice.

H.-H., 30 décembre 1869.

Cher Meurice, il me semble que votre numéro extraordinaire, les soldats, est retardé, ce que j’approuverais, vu le 1er janvier, Troppman, etc. Si cela est j’arrive à temps. J’aime les six dernières lignes de ma lettre à Charles parce qu’elles expriment un état de mon âme, et cependant je voudrais les supprimer, (l’alinéa commençant par mon dix-neuvième hiver et finissant par colère majestueuse) et remplacer cet alinéa final par la page ci-jointe, qui se souderait à la fin du paragraphe terminé par l’éclatant sarcasme de Rochefort.

Cet alinéa nouveau rentre mieux, je crois, dans le sujet, et va au but.

De cette façon le petit alinéa d’une ligne

Voilà ce que j’avais à te dire, mon fils,


serait transporté à la fin, et achèverait la lettre.

Si tout ceci vous arrive à temps, comme je l’espère, soyez assez bon pour faire ce changement que vous approuverez, je l’espère aussi.

Il va sans dire que dans ce que je vous envoie, comme dans tout le reste, vous pouvez faire les coupures que vous jugerez utiles.

6 h. du soir. Jeudi. Très grosse mer. La poste arrive. Je n’ai que le temps d’expédier ceci. Cette lettre vous arrivera samedi 1er janvier. Qu’elle vous porte tous mes vœux, toutes mes tendresses, toute ma reconnaissance, toute ma vieille et profonde amitié.

Serrez pour moi toutes les mains de ceux qui m’aiment autour de vous.

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