à Paul Meurice.

Vianden, 10 août. Voici ma lettre à Lockroy pour Blum. Elle va, je crois, au but. Voici ce que j’ai dit à Bordeaux en refusant de monter sur le grand balcon pour parler à l’immense foule de la place. Je vous enverrai plusieurs autres speeches dans les bureaux et dans les réunions de la gauche. Cher ami, n’oubliez pas la lettre de Garibaldi, après la séance du 8 mars. Je ne comprends pas que vous n’ayez pas trouvé dans le fascicule belge mes trois lettres finales. Elles y étaient, toutes les trois sur le même feuillet ; le dernier. Aurait-on ouvert le paquet, bien que chargé ? Il y avait une note de moi sur Kerwyn et Anspach. Que Madame Meurice est bonne ! Quelle charmante attention ! Je vais étudier ces plans si bien faits, avec Alice et Victor qui me reviennent demain. Je travaille. Quel besoin j’aurais d’être près de vous ! On dit que l’état de siège sera levé le 15. le rappel reparaissant ramènerait Victor, et moi par-dessus le marché, mais cette solitude va à mon travail. C’est égal. à bientôt. — à toujours.

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