à Raoul Lafagette.

H-H, 29 juin. J’ai lu votre livre, monsieur, avec un intérêt croissant de page en page. Je n’approuve pas tout, mais j’aime tout. — pourquoi ? Parce que, dans tout, je sens le souffle. Vos vers deviendront bons et sont déjà beaux. Le poëte est en vous. Je vous remercie et vous applaudis. Vous avez toutes les aspirations généreuses de ce grand dix-neuvième siècle. Nous, vos aînés, nous n’avons pu faire que le premier pas, la liberté ; vous, vous ferez le second pas, la république. Courage. Communions tous, jeunes et vieux, dans ce grand symbole, paix et vérité. Je vous serre la main. Victor Hugo.

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