à la famille de Barbès.

Hauteville-House, lundi 27 juin. Je suis accablé. J’espérais encore voir Barbès. Je reçois la douloureuse dépêche par Jersey aujourd’hui lundi à midi. Pas de départ pour l’Angleterre avant mercredi 29. Je ne pourrai donc être là. J’aurais voulu lui dire adieu. Il y avait deux hommes dans Barbès, le penseur qui a tout compris, le héros qui a tout bravé. Son âme est une des grandes combattantes de ce siècle ; lui de moins, c’est une lumière de moins. Je le pleure. J’envoie ma douleur profonde à l’honorable et vaillante famille de Barbès. Victor Hugo.

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