À Victorien Sardou.

Hauteville-House, 31 mars.

Monsieur et cher confrère, vous avez écrit à mon fils Charles une lettre qui me touche et m’émeut. Dans l’éblouissement de votre éclatant succès, vous vous souvenez d’un solitaire, deux fois proscrit, hier exilé de France, aujourd’hui exilé du théâtre. Je vous remercie du fond du cœur.

Votre œuvre triomphante. Patrie, réveille les hauts sentiments et les fières pensées, et vous avez, certes, le droit de dire aux spectateurs dont vous venez de refaire l’âme républicaine : Plaudite, cives !

Je vous serre la main.

Victor Hugo.

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