au même.

Diekirch, 23 août. Complication. Le gouvernement belge se décide, sous la pression de l’opinion, à faire semblant d’informer sur le guet-apens nocturne du 27 mai. Je suis ici pour déposer devant le juge d’instruction de Luxembourg, délégué par commission rogatoire du parquet bruxellois. J’ai fait précéder ma déposition d’une déclaration que vous lirez dans les journaux. Je suis absolument de votre avis quant aux vers à insérer. Attendez quelques jours, je vous enverrai une pièce plus immédiatement passionnante que à qui la faute ? Et un peu moins personnelle (et surtout sans noms à retrancher) que expulsé de Belgique . Je crois que ce sera mieux. Cher doux ami, je serai samedi soir à Mondorf, ou du moins à Afflize-Près-Mondorf (sorte de faubourg), hôtel de Paris . Vous pourrez m’écrire là. Que je voudrais vous y avoir comme à Vianden ! Tous ces dérangements me gênent beaucoup, mais je vous enverrai prochainement la suite et la fin du recueil actes et paroles . — quant à des titres pour les divisions, j’hésite un peu, et je vous soumets mon hésitation. N’y a-t-il pas inconvénient à côtoyer le pittoresque ? Il faut que le livre ait l’aspect sévère d’un document. Des chiffres. — quelques titres çà et là, — comme Paris , — puis Bordeaux , — puis Bruxelles , — puis Vianden , indiquant les grandes divisions naturelles du livre, cela ne vaudrait-il pas mieux ? Je vous soumets cela. à bientôt. à toujours. V.

M Barbieux m’a en effet prévenu qu’il y avait près de 8000 fr de traites de Charles à payer. Mais sa lettre semblait faire espérer beaucoup de temps pour les échéances. C’est le coup sur coup qui est inattendu, et qui m’embarrasserait gravement si vous n’aviez été là, ô ma providence.

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