À Auguste Vacquerie.

H.-H., 10 7bre.

Merci pour cette douce fleur. J’y crois respirer le souffle de ces deux âmes.

Vous êtes bon de vous souvenir de moi. Je travaille. Je fais plus ici en une semaine qu’en un mois à Paris. Venez donc nous voir. Ne fût-ce que huit jours. J’aurais tant besoin de causer avec vous ! Si vous étiez bien gentil, vous viendriez avec M. et Mme Ernest, et vous nous amèneriez Camille Pelletan. Dites-le lui de ma part. J’ai déjà invité Lockroy et Blum. Qui ne dit mot consent. Ma foi, je les attends. Dites-vous tout cela à tous. Cher Auguste, je vous lis dans le Rappel. Pas une ligne de vous qui ne soit robuste et puissante. Quel admirable esprit vous êtes !

V.

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