À Madame XXX.

22 novembre.

Vous croyez la presse libre, Madame, elle ne l’est pas. L’état de siège est une censure, la pire de toutes. C’est une censure qui, au lieu d’une plume, manie un sabre ; et où la plume fait une rature, le sabre fait un trou. De là tant de plaies à la liberté.

Je n’en vais pas moins envoyer votre lettre à M. A. Vacquerie et il fera certainement le possible pour votre honorable et vaillant mari.

Je mets, Madame, à vos pieds tous mes hommages.

Victor Hugo.

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