Au même.

H.-H., 30 7bre, 9 h. du soir.

Cher Meurice, je vous ai écrit aujourd’hui, Lockroy vient de partir, et depuis son départ, tout vient de changer d’aspect. À peine Lockroy était-il parti que j’ai reçu de Crémieux un télégramme ainsi conçu :

Crémieux à Victor Hugo.

Accepterez-vous la candidature algérienne ? Serez-vous mon adversaire ? Amitié.

Ceci m’a décidé. Je refuse d’être l’adversaire de Crémieux. Je lui ai immédiatement écrit la lettre dont je vous envoie copie. Vous pouvez publier tous ces faits dans le Rappel. Crémieux a été mon avocat, et est mon ami. Jamais je ne lui ferai concurrence.

Je trouve cette solution excellente.

Et je vous attends à Hauteville-House, ô mon ami !

V. H.

Share on Twitter Share on Facebook