À Albert Lacroix.

Hauteville-House, 18 juin.

Votre travail, mon honorable et cher éditeur, se faisant attendre, je vous envoie le résultat du travail fait ici. Il est très détaillé et coïncidera évidemment avec le vôtre. Vous restez me devoir 2 450 francs.

Je pense que votre petite gêne momentanée est passée. Pourtant, avant de tirer sur vous les 2 450 francs fin juin, comme c’est convenu, je désire savoir si cela ne vous cause aucun embarras ; dans ce cas-là, je renverrais le paiement à fin Juillet.

Si fin juin vous est indifférent, ne me répondez pas. Cette lettre vous arrivera après-demain 20 juin jeudi, j’attendrai jusqu’au lundi 24, et si le lundi, je n’ai pas de lettre de vous, j’enverrai la traite pour fin juin.

Si vous préférez fin juillet, ce que je vous offre de tout mon cœur, écrivez-moi courrier par courrier. J’aurai votre réponse samedi.

Pour plus de sûreté, j’attendrai avant de faire la traite fin juin jusqu’au mardi 25.

Je suis heureux de toutes les occasions de vous témoigner ma cordialité et je vous envoie mes plus affectueux compliments.

Victor H.

Share on Twitter Share on Facebook