À Auguste Vacquerie.

H.-H., 27 Xbre.

Cher Auguste, je veux que la première visite que recevra votre filleule soit la mienne. Voici ma carte. Mettez-la dans son berceau. Quand elle sera grande, vous lui expliquerez ce que c’est, et vous lui direz qu’un homme qui vous aimait tous a fait pour elle ce griffonnage.

Elle va avoir, en entrant dans la vie, une grande chance. Vous allez être son père spirituel, c’est-à-dire le père de son esprit.

Vos acteurs sont ravis, je le sais. Je sais toutes les bonnes nouvelles de votre œuvre. J’entends d’ici le sourd pétillement de cette grande flamme qui va éclairer et réchauffer Paris. Cher Auguste, bravo d’avance et toujours. Je vous envoie mon bonjour bon an en plein triomphe.

Je suis un peu souffrant de ma vieille gorge revêche, mais votre succès sera ma santé.

À vous.

V.

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