À Eugène Pelletan.

H.-H., 16 mai 1867.

Mon éloquent et vaillant confrère, vous recevrez d’Auguste Vacquerie (23, rue de Verneuil) votre stalle et celle de votre charmant fils, digne de vous, je le sais. Hernani est, comme moi, de la montagne ; ce qui ne plaît guère aux influences régnantes. Ce sera, pour certaines gens, une bonne occasion de siffler l’exil. Pourquoi pas ? depuis quand les absents ont-ils raison ?

Continuez vos lettres courageuses. Votre haut esprit est une clarté dans ce sombre miasme ; il illumine et purifie.

C’est beau, un rayonnement utile.

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