À François-Victor.

H.-H., mardi 19 février.

Voici sous ce pli, mon Victor, une traite à ton ordre de 400 fr. Voici en outre la lettre de Zimbrakakis et ma réponse. Lisez, et charge-toi de remettre les deux pièces à mon excellent et cher ami M. Bérardi, en lui expliquant que c’est pour communication, non pour insertion. L’Indépendance belge ne peut, je le sais, publier mes menaces.

J’ai reçu les premières bonnes feuilles du livre Paris, moins les articles de Louis Blanc et de Pelletan, que j’avais en effet dit de ne pas m’envoyer, ayant touché, comme eux, au passé de Paris, et voulant ignorer ce qu’ils en ont écrit de leur côté. Donc tout est bien. — Je plains la pauvre Philomène. Mais comment diable une femme se met-elle dans la position de ne pas savoir qui ? Cela rappelle cette drôlesse d’Augustine Brohan, disant la justice informe, croyant faire de l’esprit et faisant de la honte.

Tout est bien ici. Nous avons les Duverdier ; ta mère aura la joie de nous revoir tous à la fin du mois. Je vous embrasse tous du plus profond de mon cœur, mes bien-aimés.

Je suppose que c’est de ma pièce faite l’an dernier que les journaux veulent parler. Je travaille sans relâche et je suis content de ce que je fais.

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