À Jules Claretie.

H-H., 23 9bre.

Cher et vaillant confrère, le souffle qui est dans votre beau livre, le cri de la liberté indignée, vous le retrouverez dans ces vers. Je vous envoie la Voix de Guernesey en échange et en remerciement des Derniers Montagnards. Je salue en vous un noble esprit révolutionnaire. Vous avez l’éclat du talent et la dignité de l’âme. Personne ne vous dépasse dans la jeune génération dont vous êtes. Vous unissez à l’enthousiasme la maturité, deux puissants dons. Vos Montagnards comblent une lacune dans l’histoire. Le sujet est merveilleusement choisi et traité supérieurement. Je vous envoie avec bonheur mon plus cordial shake-hand.

Victor Hugo.

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