À Madame Victor Hugo.

[Mars 1867.]

Voici, chère amie, une traite à vue sur Mallet frères 1 200 fr. Chère bien-aimée, rien de plus charmant et de plus doux que tes lettres. J’y sens ton noble, grand et tendre cœur, et aussi ton délicat et généreux esprit. Je t’aime bien, va. Ci-contre, sauf rectification, tu trouveras ton compte pour février.

J’ai payé pour les layettes de 1866 à M. Martin, prévôt, 50 f. 40c. Mais Meurice me remboursera cela sur la rente inscrite pour les pauvres. — Après un mois de tempête, voici que nous avons deux jours de calme profond, d’été et de soleil. Les oiseaux chantent. Puissent-ils chanter dans ton cœur. Je vous envoie à tous ce que j’ai de plus tendre et de plus doux.

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