À Paul Meurice.

Samedi 14 7bre.

Cher doux ami, je suis un vil mendiant, je viens vous déranger au milieu de vos travaux de toutes sortes, quelle somme puis-je tirer sur vous pour le mois d’août d’Hernani ? Nous arrivons de Chaudfontaine où nous avons vécu dans les ruisseaux, les feuillages et les prairies à raison de cent francs par jour, et me revoilà à sec. Pardon. Merci. - J’apprends que les Beaux Messieurs de Bois Doré ne seront joués que le 20. Quel beau lever d’aurore que cette reprise d’une œuvre profonde et charmante ! Hélas, mon cœur seul y sera.

V.

Est-ce qu’il ne me sera pas donné de vous voir ? Je ne partirai pas avant le 30 7bre.

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