À Paul Meurice.

H.-H., 12 novembre.

Je vous écris in haste. Doux ami, soyez toujours mon oracle. Ma conscience parle comme vous.

D’après votre indication, je tire sur vous 12 000 francs (douze mille fr.). La traite vous sera présentée le 16.

En outre Mme d’A. vous présentera un bon de 500 fr. (Voudrez-vous lui envoyer cette lettre.)

Cela fera en tout 12 500 fr.

Je vous envoie un timbre-poste français. Je me débarrasse comme je peux de cette effigie. Daignez l’agréer.

Que faites-vous ? Quelle œuvre méditez-vous ? Quel succès couvez-vous ? C’est de vous que je m’occupe. Je doute de Ruy Blas, mais je suis sûr de vous. Quant à Ruy Blas, l’Odéon, je crois, se dérobe.

Je vous aime bien.

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