À Paul Meurice.

H.-H., 2 juin.

Tout ce que vous avez arrangé pour Ruy Blas est excellent, et votre amitié est, comme toujours, ma providence. Continuez-moi cette providence pour le deuxième volume de Paris-Guide, je m’en repose sur vous, et ne lis plus. D’ailleurs vous savez mieux que moi ce qui convient, ce qui me convient. Hernani est un peu singulièrement retardé, notre cher Auguste est là qui veille, malgré ses rhumatismes, et je suis tranquille. Cela n’empêche pas les correspondants des journaux belges de dire que le gouvernement me réserve un chien de sa chienne. Le chien, c’est le sifflet, et la chienne, c’est la police. — Mais si vous m’aimez, qu’est-ce que cela fait ?

à vous, du fond de tout ce que j’ai de meilleur.

V.

Je mets à la poste sous bande à votre adresse un Courrier de l’Europe contenant une page de moi sur l’Irlande et les condamnés. Vous me direz si ce journal vous est parvenu, nonobstant Vandal.

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