Au même.

H.-H., mercredi 27 mars.

Cher Auguste, je suis sous une grêle d’avis contraires. La lettre de Charles vous donnera une idée des divergences. M. de Girardin m’écrit pour Faivre de la façon la plus pressante. Que faire ? J’abdique. Et voici comment. Je pense que vous m’approuverez.

Ne pouvant avoir personnellement d’avis, je m’en réfère à vous. Mais ne voulant vous donner aucune responsabilité, je prie un comité ainsi composé :

MM.

Auguste Vacquerie,                                   Paul Meurice,

Ed. Thierry,                                               Camille Doucet,

Paul Foucher,


de faire en mon lieu et place, et en mon nom, la distribution. À vous cinq vous pourrez tout débattre et tout résoudre pour le mieux en une heure. Et personne ne sera responsable.

Si vous et Meurice approuvez mon idée, écrivez-le moi, et mettez-la immédiatement à exécution. Il me semble que le temps presse.

J’ai reçu d’Édouard Thierry une deuxième lettre excellente à laquelle je répondrai. Dites-le lui.

Comment vous remercier, admirable ami ?

V.

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