Note (B)

On croit devoir indiquer ici aux théâtres de province de quelle façon se disent à la représentation les vers qui terminent la pièce :

GUANHUMARA, à l’empereur.

Adieu !

Elle meurt.

L’EMPEREUR, la soutenant dans ses bras, à Job.

Je pars aussi.

Il se relève.

Job, règne sur le Rhin.

JOB.

Restez, sire !

L’EMPEREUR.

Je lègue au monde un souverain,

Frédéric Deux, mon fils, qu’on vient d’élire à Spire.

Jetant un regard douloureux à Guanhumara, étendue à ses pieds.

Je rentre dans ma nuit, et lui laisse l’empire.

JOB.

Sire !…

L’EMPEREUR.

Avant de mourir, courbé devant la croix,

J’ai voulu seulement, une dernière fois,

Étendre cette main suprême et tutélaire,

Comme roi sur mon peuple, et sur toi comme frère.

Quel qu’ait été le sort, quand l’heure va sonner,

Heureux qui peut bénir !

Tous s’inclinent sous la bénédiction de l’empereur.

JOB, lui baisant les mains.

Grand qui sait pardonner !

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