III

Ville que l’infamie et la gloire ensemencent,

Où du forçat pensif le fer tond les cheveux,

Ô Toulon ! c’est par toi que les oncles commencent,

Et que finissent les neveux !

Va, maudit ! ce boulet que, dans des temps stoïques,

Le grand soldat, sur qui ton opprobre s’assied,

Mettait dans les canons de ses mains héroïques,

Tu le traîneras à ton pied !

Écrit en arrivant à Bruxelles, 12 décembre 1851.

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