III

Ici, devant mes yeux erraient des lueurs sombres ;

Des visions troublaient mes sens épouvantés ;

Les spectres sur mon front balançaient dans les ombres

De longs linceuls ensanglantés.

Les trois tombeaux, le char, les échafauds funèbres,

M’apparurent dans les ténèbres ;

Tout rentra dans la nuit des siècles révolus ;

Les vierges avaient fui vers la naissante aurore ;

Je me retrouvai seul, et je pleurais encor

Quand ma lyre ne chantait plus !

Octobre 1818.

Nous publions toujours en tête l’épigraphe de l’édition originale. (Note de l’éditeur) Cette épigraphe a remplacé, à partir de 1828, l’épigraphe de l’édition originale. (Note de l’éditeur)

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