Malheureux l’insensé dont la vue asservie
Ne sent point qu’un esprit s’agite dans la vie !
Mortel, il reste sourd à la voix du tombeau ;
Sa pensée est sans aile et son cœur est sans flamme ;
Car il marche, ignorant son âme,
Tel qu’un aveugle errant qui porte un vain flambeau.
24 juin 1823.