JOURNAL DE LOTI
Londres, 20 janvier 1875.
Je passais à neuf heures du soir dans Regent Street. – La nuit était froide et brumeuse ; – des milliers de becs de gaz éclairaient la fourmilière humaine, la foule noire et mouillée.
Derrière moi une voix cria : Ia ora na, Loti !
Je me retournai bien surpris, et reconnus mon ami Georges T., – celui que les Tahitiens appelaient Tatehau, et que j’avais laissé à Papeete, où il avait résolu de finir ses jours.