Il fallait se presser. Pierre Boyer partit comme il était venu, comme un fou, emportant à Gorée le précieux papier sur lequel le pauvre Jean avait mis sa grosse signature de soldat, bien correcte et bien lisible.
A la dernière heure, tout se trouva régularisé, contresigné, parafé ; les bagages transbordés, la substitution opérée ; – tout cela bâclé si vite qu’à peine les deux spahis avaient eu le temps de penser.
A trois heures précises, le paquebot se mit en route emportant Pierre Boyer.
Et Jean resta.