XCIV

En juillet, – le mauvais mois de l’hiver austral, – nous sortîmes de la région des alizés pour redescendre jusqu’à Valparaiso.

Là, je dus quitter le Primauguet et m’embarquer sur un grand vaisseau à voiles qui rentrait à Brest après son tour du monde.

Il s’appelait le Navarin ; on y embarqua aussi tous les hommes de notre bord qui avaient fini leur temps de service : entre autres, Barrada, qui s’en allait à Bordeaux, avec sa ceinture garnie d’or, épouser sa petite fiancée espagnole.

Très brusquement, comme toujours, je dis adieu à Yves, le recommandant encore une fois à tous, et je partis pour la France par la grande route du cap Horn.

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