A

ABBAYES. Pourquoi les rois de France en abandonnèrent les élections, XXXI, 13.

Abbés. Menaient autrefois leurs vassaux à la guerre, XXX, 17 Pourquoi leurs vassaux n’étaient pas menés à la guerre par le comte, XXX, 18.

Abondance et rareté de l’or et de l’argent relatives : abondance et rareté réelles, XXII, 9.

Abyssins. Les suites qui résultent de la rigueur de leur carême prouvent que la religion devrait ne pas ôter la défense naturelle par l’autorité des pratiques de pure discipline, XXVI, 7.

Accusateurs. Précautions que l’on doit prendre pour garantir les citoyens de leurs calomnies : exemples tirés d’Athènes et de Rome, XII, 20. S’ils accusent devant le prince et non devant les magistrats, c’est une preuve de calomnie. Exception à cette règle, XII, 24. Du temps des combats judiciaires, plusieurs ne pouvaient pas se battre contre un seul accusé, XXVIII, 24. Quand étaient obligés de combattre pour leurs témoins provoqués par l’accusé, XXVIII, 26.

Accusations. A qui la faculté de les porter doit être confiée, suivant la nature du gouvernement, VI, 8 ; XII, 15. Celles de magie et d’hérésie doivent être poursuivies avec une grande circonspection. Preuves d’absurdités et de cruautés qui peuvent résulter de la poursuite indiscrète de ces accusations. Combien on doit se défier de celles qui sont fondées sur la haine publique, XII, 5. L’équité naturelle demande que le degré de preuves soit proportionné à la grandeur de l’accusation, D. première partie, 1 et 2.

Accusation publique. Ce que c’est. Précautions nécessaires pour en prévenir les abus dans un état populaire, XII, 20. Quand et pourquoi elle cessa d’avoir lieu à Rome, contre l’adultère, VII, 11.

Accusés. Doivent, dans les grandes accusations, pouvoir, concurremment avec la loi, se choisir leurs juges, XI, 6. Combien il faut de témoins et de voix pour leur condamnation, XII, 3. Pouvaient à Rome et à Athènes se retirer avant le jugement, XII, 20. C’est un abus de l’inquisition de condamner celui qui nie, et de sauver celui qui avoue. XXVI. 12. Comment se justifiaient sous les lois saliques et autres lois barbares, XXVIII, 13. Du temps des combats judiciaires, un seul ne pouvait pas se battre contre plusieurs accusateurs, XXVIII, 24. Ne produisent point de témoins en France. Ils en produisent en Angleterre. De là vient qu’en France les faux témoins sont punis de mort ; en Angleterre non, XXIX, 11.

Achat (Commerce d’), XXII, 1.

Achim. Pourquoi tout le monde y cherche à se vendre, XV, 6.

Acilia (la loi). Les circonstances dans lesquelles cette loi fut rendue, en font une des plus sages qu’il y ait, VI, 14.

Acquisitions des gens de main-morte. Ce serait une imbécillité que de soutenir qu’on ne doit pas les borner, XXV, 5. Voyez Clergé, Monastère.

Actions des hommes. Ce qui les fait estimer dans une monarchie, IV, 2. Causes des grandes actions des anciens, IV, 4.

Actions judiciaires. Pourquoi introduites à Rome et dans la Grèce. VI, 4.

Actions de bonne foi. Pourquoi introduites à Rome par les préteurs, et admises en France, VI, 4.

Actions tant civiles que criminelles. Étaient autrefois décidées par la voie du combat judiciaire. XXVIII, 19.

Adalingues. Avaient chez les Angles, la plus forte composition, XXX, 19.

ADELHARD. C’est ce favori de Louis le Débonnaire, qui a perdu ce prince par les dissipations qu’il lui a fait faire, XXXI, 22.

Adoption. Pernicieuse dans une aristocratie, V, 8. Se faisait chez les Germains par les armes, XVIII, 28.

Adulation. Comment l’honneur l’autorise dans une monarchie, IV, 2.

Adultère. Combien il est utile que l’accusation en soit publique dans une démocratie, V, 7. Était soumis, à Rome, à une accusation publique : pourquoi, VII, 10. Quand et pourquoi il n’y fut plus soumis à Rome, VII, 11. Auguste et Tibère n’infligèrent que dans certains cas les peines prononcées par leurs propres lois contre ce crime, VII, 13. Ce crime se multiplie en raison de la diminution des mariages, XVI, 10. Il est contre la nature de permettre aux enfants d’accuser leur mère ou leur belle-mère de ce crime, XXVI, 4. La demande en séparation, pour raison de ce crime, doit être accordée au mari seulement, comme fait le droit civil ; et non pas aux deux conjoints, comme a fait le droit canonique, XXVI, 8.

Adultérins. Il n’est point question de ces sortes d’enfants à la Chine, ni dans les antres pays de l’Orient : pourquoi, XXIII, 5.

Ærarii. Qui l’on nommait ainsi à Rome, XXVII, 1.

Affranchis. Inconvénients de leur trop grand nombre, XV, 18. Sagesse des lois romaines à leur égard : part qu’elles leur laissaient dans le gouvernement de la république, ibid. Loi abominable que leur grand nombre fit passer chez les Volsiniens, ibid. Pourquoi ils dominent presque toujours à la cour des princes et chez les grands, XV, 19.

Affranchissements. Règles que l’on doit suivre à cet égard dans les différents gouvernements, XV, 18.

Affranchissement des serfs. Est une des sources des coutumes de France, XXVIII, 45.

Afrique. Il y naît plus de filles que de garçons : la polygamie peut donc y avoir lieu, XVI, 4. Pourquoi il est et sera toujours si avantageux d’y commercer, XXI, 2. Du tour de l’Afrique, XXI, 10. Description de ses côtes, ibid. Comment on y commerçait avant la découverte du cap de Bonne-Espérance, ibid. Ce que les Romains en connaissaient, ibid. Le voyage des Phéniciens et d’Eudoxe autour de l’Afrique était regardé comme fabuleux par Ptolomée : Erreur singulière de ce géographe à cet égard, ibid. Les anciens en connaissaient bien l’intérieur et mal les côtes : nous en connaissons bien les côtes, et mal l’intérieur, ibid. Description de ses côtes occidentales, ibid. Les noirs y ont une monnaie, sans en avoir aucune, XXII, 8. Comparaison des mœurs de ses habitants chrétiens avec celles de ceux qui ne le sont pas, XXIV, 3.

Agilolfingues. Ce que c’était chez les Bavarois : leurs prérogatives, XXX, 19.

Agnats. Ce que c’était à Rome : leurs droits sur les successions, XXVII, 1.

AGOBARD. Sa fameuse lettre à Louis le Débonnaire prouve que la loi salique n’était point établie en Bourgogne, XXVIII, 4. Elle prouve aussi que la loi de Gondebaud subsista longtemps chez les Bourguignons, XXVIII, 15. Semble prouver que la preuve par le combat n’était point en usage chez les Francs : elle y était cependant en usage, XXVIII, 18.

Agraire. Voyez loi agraire.

Agriculture. Doit-elle, dans une république, être regardée comme une profession servile ? IV, 8. Était interdite aux citoyens dans la Grèce, ibid. Honorée à la Chine, XIV, 8.

Aieul. Les petits-enfants succédaient à l’aïeul paternel et non à l’aïeul maternel : raison de cette disposition des lois romaines, XXVII, 1.

Aînesse (Droit d’). Ne doit pas avoir lieu dans une république commerçante, V, 6. Ni entre les nobles dans l’aristocratie, V, 8. Ce droit, qui était inconnu sous la première race de nos rois, s’établit avec la perpétuité des fiefs, et passa même à la couronne, qui fut regardée comme un fief, XXXI, 33.

Air de cour. Ce que c’est dans une monarchie, IV, 2.

AISTULPHE. Ajouta de nouvelles lois à celles des Lombards, XXVIII, 1.

ALARIC. Fit faire une compilation du code Théodosien, qui servit de loi aux Romains de ses états, XXVIII, 4.

ALCIBIADE. Ce qui l’a rendu admirable, V, 4.

Alcoran. Ce livre fixe l’arbitraire dans les pays despotiques, XII, 29. Gengiskan le fait fouler aux pieds de ses chevaux, XXV, 3.

Alep (Caravane d’). Sommes immenses qu’elle porte en Arabie, XXI, 16.

Aleux. Comment furent changés en fiefs, XXXI, 8 et 25.

ALEXANDRE. Son empire fut divisé parce qu’il était trop grand pour une monarchie, VIII, 17. Bel usage qu’il fit de sa conquête de la Bactriane, X, 5. Sagesse de sa conduite pour conquérir et pour conserver ses conquêtes, X, 14, 15. Comparé à César, X, 15. Sa conquête : révolution qu’elle causa dans le commerce. Ses découvertes, ses projets de commerce et ses travaux, XXI, 8. A-t-il voulu établir le siége de son empire dans l’Arabie ? ibid. Commerce des rois grecs qui lui succédèrent, XXI, 9. Voyage de sa flotte, ibid. Pourquoi il n’attaqua pas les colonies grecques établies dans l’Asie : ce qui en résulta, XXI, 12. Révolution que sa mort causa dans le commerce, XXI, 16. On peut prouver, en suivant la méthode de M. l’abbé Dubos, qu’il n’entra point dans la Perse en conquérant, mais qu’il y fut appelé par les peuples, XXX, 24.

ALEXANDRE SÉVÈRE, empereur. Ne veut pas que le crime de lèse-majesté indirect ait lieu sous son règne, XII, 9.

Alexandrie. Le frère y pouvait épouser sa sœur, soit utérine, soit consanguine, V, 5. Où et pourquoi elle fut bâtie, XXI, 8.

Alger. Les femmes y sont nubiles à neuf ans : elles doivent donc être esclaves, XVI, 2. On y est si corrompu, qu’il y a des sérails où il n’y a pas une femme, XVI, 6. La dureté du gouvernement fait que chaque père de famille y a un trésor enterré. XXII, 2.

Aliénation des grands offices et des fiefs. S’étant introduite, diminua le pouvoir du roi, XXXI, 28.

Allemagne. République fédérative, et par là regardée en Europe comme éternelle, IX, 1. Sa république fédérative plus imparfaite que celle de Hollande et de Suisse, IX, 2. Pourquoi cette république subsiste malgré le vice de sa constitution, ibid. Sa situation vers le milieu du règne de Louis XIV contribua à la grandeur relative de la France, IX, 9. Inconvénients d’un usage qui se pratique dans ses diètes, XI, 6. Quelle sorte d’esclavage y est établi, X, 10. Ses mines sont utiles parce qu’elles ne sont pas abondantes, XXI, 22. Origine des grands fiefs que les ecclésiastiques y possèdent, XXXI, 19. Pourquoi les fiefs y ont plus longtemps conservé leur constitution primitive qu’en France, XXXI, 30. L’empire y est resté électif, parce qu’il a conservé la nature des anciens fiefs, XXXI, 32.

Allemands. Les lois avaient établi un tarif pour régler, chez eux, les punitions des différentes insultes que l’on pouvait faire aux femmes, XIV, 14. Ils tenaient toujours leurs esclaves armés, et cherchaient à leur élever le courage, XV, 15. Quand et par qui leurs lois furent rédigées, XXVIII, 1. Simplicité de leurs lois : cause de cette simplicité, ibid. Leurs lois criminelles étaient faites sur le même plan que les lois ripuaires, XXVIII, 13. Voyez Ripuaires.

Alliances. L’argent que les princes emploient pour en acheter est presque toujours perdu, XIII, 17.

Allié. Ce qu’on appellait ainsi à Rome, XXII, 22.

Allodiales (terres). Leur origine, XXX, 17.

Ambassadeurs. Ne sont soumis ni aux lois, ni au prince du pays où ils sont : comment leurs fautes doivent être punies, XXI, 26.

Ambition. Est fort utile dans une monarchie, III, 7. Celle des corps d’un état ne prouve pas toujours la corruption des membres, XXVIII, 41.

Ame. Il est également utile ou pernicieux à la société civile de la croire mortelle ou immortelle suivant les différentes conséquences que chaque secte tire de ses principes à ce sujet, XXIV, 19. Le dogme de son immortalité se divise en trois branches, ibid.

Amendement des jugements. Ce que c’était : par qui cette procédure fut établie : à quoi fut substituée, XXVIII, 29.

Amendes. Les seigneurs en payaient autrefois une de soixante livres, quand les sentences de leurs juges étaient réformées sur l’appel ; abolition de cet usage absurde, XXVIII, 32. Suppléaient autrefois à la condamnation des dépens, pour arrêter l’esprit processif, XXVIII, 35.

Américains. Raisons admirables pour lesquelles les Espagnols les ont mis en esclavage, XV, 3 et 4. Conséquences funestes qu’ils tiraient du dogme de l’immortalité de l’âme, XXIV, 19`.

Amérique. Les crimes qu’y ont commis les Espagnols avaient la religion pour prétexte, XV, 4. C’est sa fertilité qui y entretient tant de nations sauvages, XVIII, 9. Sa découverte : comment on y fait le commerce, XXI, 21. Sa découverte a lié les trois autres parties du monde : c’est elle qui fournit la matière du commerce, ibid. L’Espagne s’est appauvrie par les richesses qu’elle en a tirées, XXI, 22. Sa découverte a favorisé le commerce et la navigation de l’Europe, XXII, 5. Pourquoi sa découverte diminua de moitié le prix de l’usure, XXII, 6. Quel changement sa découverte a dû apporter dans le prix des marchandises, XXII, 8. Les femmes s’y faisaient avorter, pour épargner à leurs enfants les cruautés des Espagnols, XXIII, 11. Pourquoi les sauvages y sont si peu attachés à leur propre religion, et sont si zélés pour la nôtre quand ils l’ont embrassée, XXV, 3.

Amimones. Magistrats de Gnide : inconvénients de leur indépendance, XI, 6.

Amortissement. Il est essentiel, pour un état qui doit des rentes, d’avoir un fonds d’amortissement, XXII, 18.

Amortissement (droit d’). Son utilité : la France doit sa prospérité à l’exercice de ce droit : il faudrait encore l’y augmenter, XXV, 5.

Amour. Raisons physiques de l’insensibilité des peuples du nord et de l’emportement de ceux du midi pour ses plaisirs, XIV, 2. A trois objets ; et se porte plus ou moins vers chacun d’eux, selon les circonstances, dans chaque siècle et dans chaque nation, XXVIII, 22.

Amour de la patrie. Produit la bonté des mœurs, V, 2. Ce que c’est dans la démocratie, V, 3.

AMPHICTYON.Auteur d’une loi qui est en contradiction avec elle-même, XXIX, 5.

ANASTASE,empereur. Sa clémence est portée à un excès dangereux, VI, 21.

Anciens. En quoi leur éducation était supérieure à la nôtre, IV, 4. Pourquoi ils n’avaient pas une idée claire du gouvernement monarchique, XI, 8. Leur commerce, XXI, 6.

Angles. Tarif des compositions de ce peuple, XXX, 19.

Angleterre. Fournit la preuve qu’une démocratie ne peut s’établir sans vertu, III, 3. Pourquoi les emplois militaires y sont toujours unis avec les magistratures, V, 19. Comment on y juge les criminels, VI, 3. Pourquoi il y a dans ce pays moins d’assassinats qu’ailleurs, VI, 16. Peut-il y avoir du luxe dans ce royaume ? VII, 6. Pourquoi la noblesse y défendit si fort Charles Ier, VIII, 9. Sa situation, vers le milieu du règne de Louis XIV, contribua à la grandeur relative de la France, IX, 9. Objet principal de son gouvernement, XI, 6. Description de sa constitution, ibid. Conduite qu’y doivent tenir ceux qui y représentent le peuple, ibid. Le système de son gouvernement est tiré du livre des mœurs des Germains par Tacite : quand ce système périra, ibid. Sentiment de l’auteur sur la liberté de ces peuples, et sur la question de savoir si son gouvernement est préférable aux autres, ibid. Les jugements s’y font à peu près comme ils se faisaient à Rome, du temps de la république, XI, 18. Comment et dans quel cas on y prive un citoyen de sa liberté, pour conserver celle de tous, XII, 19. On y lève mieux les impôts sur les boissons qu’en France, XIII, 7. Avances que les marchands y font à l’état, XIII, 14. Effet du climat de ce royaume, XIV, 13. Dans quelques petits districts de ce royaume, la succession appartient au dernier des mâles : raison de cette loi, XVIII, 21. Effets qui ont dû suivre, caractère qui a dû se former, et manières qui résultent de sa constitution, XIX, 27. Le climat a produit ses lois en partie, ibid. Causes des inquiétudes du peuple et des rumeurs qui en sont l’effet : leur utilité, ibid. Pourquoi le roi y est souvent obligé de donner sa confiance à ceux qui l’ont le plus choqué, etdel’ôter à ceux qui l’ont le mieux servi, ibid. Pourquoi on y voit tant d’écrits, ibid. Pourquoi on y fait moins de cas des vertus militaires que des vertus civiles, ibid. Causes de son commerce, de sa jalousie sur les autres nations, ibid. Comment elle gouverne ses colonies, ibid. Comment elle gouverne l’Irlande, ibid. Source et motif de ses forces supérieures de mer, de sa fierté, de son influence dans les affaires de l’Europe, de sa probité dans les négociations : pourquoi elle n’a ni places fortes, ni armée de terre, ibid. Pourquoi son roi est presque toujours inquiété au dedans et respecté au dehors, ibid. Pourquoi le roi y ayant une autorité si bornée, a tout l’appareil et tout l’extérieur d’uue puissance absolue, ibid. Pourquoi il y a tant de sectes de religion : pourquoi ceux qui n’en ont aucune ne veulent pas qu’on les oblige à changer celle qu’ils auraient s’ils en avaient une : pourquoi le catholicisme y est hai : quelle sorte de persécution il y essuie, ibid. Pourquoi les membres du clergé y ont des mœurs plus régulières qu’ailleurs : pourquoi ils font de meilleurs ouvrages pour prouver la révélation et la providence : pourquoi on aime mieux leur laisser leurs abus que de souffrir qu’ils deviennent réformateurs, ibid. Les rangs y sont plus séparés et les personnes plus confondues qu’ailleurs, ibid. Le gouvernement y fait plus de cas des personnes utiles que de celles qui ne font qu’amuser, ibid. Son luxe est un luxe qui lui est particulier, ibid. Il y a peu de politesse : pourquoi, ibid. Pourquoi les femmes y sont timides et vertueuses, et les hommes débauchés, ibid. Pourquoi il y a beaucoup de politiques, ibid. Son esprit sur le commerce, XX, 8. C’est le pays du monde où l’on a le mieux su se prévaloir de la religion, du commerce et de la liberté, ibid. Entraves dans lesquelles elle met ses commerçants : liberté qu’elle donne a son commerce, XX, 12. La facilité singulière du commerce y vient de ce que les douanes sont en régie, XX, 13. Excellence de sa politique touchant le commerce en temps de guerre, XX, 14. La faculté qu’on y a accordée à la noblesse de pouvoir faire le commerce est ce qui a le plus contribué à affaiblir la monarchie, XX, 21. Elle est ce qu’Athènes aurait dû être, XXI, 7. Conduite injuste et contradictoire que l’on y tint contre les Juifs dans les siècles de barbarie, XXI, 20. C’est elle qui, avec la France et la Hollande, fait à peu près tout le commerce de l’Europe, XXI, 21. Dans le temps de la rédaction de sa grande chartre, tous les biens d’un Anglais représentaient de la monnaie, XXII, 2. La liberté qu’y ont les filles sur le mariage, y est plus tolérable qu’ailleurs, XXIII, 8. L’augmentation des pâturages y diminue le nombre des habitants, XXIII, 14. Combien y vaut un homme, XXIII, 17. L’esprit de commerce et d’industrie s’y est établi par la destruction des monastères et des hôpitaux, XXXIII, 29. Loi de ce pays touchant des mariages contraires à la nature, XXVI, 3. Origine de l’usage qui veut que tous les jurés soient du même avis pour condamner à mort, XXVIII, 27. La peine des faux témoins n’y est pas capitale ; elle l’est en France : motif de ces deux lois, XXIX, 11. Comment on y prévient les vols, XXX, 17. Est-ce être sectateur de la religion naturelle que de dire que l’homicide de soi-même est en Angleterre l’effet d’une maladie ? D., I, II, Dixième objection.

Anglais. Ce qu’ils font pour favoriser leur liberté, II, 4. Ce qu’ils seraient s’ils la perdaient, ibid. Pourquoi ils n’ont pu introduire la démocratie chez eux, III, 3. Ont rejeté l’usage de la torture sans aucun inconvénient, VI, 17. Pourquoi plus faciles à vaincre chez eux qu’ailleurs, IX, 8. C’est le peuple le plus libre qui ait jamais existé sur la terre : leur gouvernement doit servir de modèle aux peuples qui veulent être libres, XII, 19. Raisons physiques du penchant qu’ils ont à se tuer : comparaison entre eux et les Romains, XIV, 12. Leur caractère : gouvernement qu’il leur faut en conséquence, XIV, 13. Pourquoi les uns sont royalistes, et les autres parlementaires : pourquoi ces deux partis se haïssent mutuellement si fort, et pourquoi les particuliers passent souvent de l’un à l’autre, XIX, 27. On les conduit plutôt par leurs passions, que par la raison, ibid. Pourquoi ils supportent des impôts si onéreux, ibid. Pourquoi et jusqu’à quel point ils aiment la liberté, ibid. Source de leur crédit, ibid. Trouvent, dans leurs emprunts même, des ressources pour conserver leur liberté, ibid. Pourquoi ne font point et ne veulent point faire de conquêtes, ibid. Causes de leur humeur sombre, de leur timidité et de leur fierté, ibid. Caractère de leurs écrits, ibid.

ANIUS ASELLUS. Pourquoi il put, contre la lettre de la loi voconienne, instituer sa fille unique héritière, XXVII, 1.

ANNIBAL. Les Carthaginois, en l’accusant devant les Romains, sont une preuve que, lorsque la vertu est bannie de la démocratie, l’état est proche de sa ruine, III, 3. Véritable motif du refus que les Carthaginois firent de lui envoyer du secours en Italie, X, 6. S’il eût pris Rome, sa trop grande puissance aurait perdu Carthage, ibid.

Anonymes (lettres). Cas que l’on en doit faire, XII, 24.

Antilles, Nos colonies dans ces îles sont admirables, XXI, 21.

Antioche. Julien l’Apostat y causa une affreuse famine, pour y avoir fixé le prix des denrées, XXII, 7.

ANTIPATER. Forma à Athènes, par sa loi sur le droit de suffrage, la meilleure aristocratie qui fût possible, II, 3.

Antiquaires. L’auteur se compare à celui qui alla en Égypte, jeta un coup d’œil sur les pyramides, et s’en retourna, XXVIII, 45.

ANTONINS. Abstraction faite des vérités révélées, est le plus grand objet qu’il y ait eu dans la nature, XXIV, 10.

Antrustions. Étymologie de ce mot, XXX, 16. On nommait ainsi, du temps de Marculfe, ce que nous nommons vassaux, ibid. Étaient distingués des Francs par les lois mêmes, ibid. Ce que c’était : il paraît que c’est d’eux que l’auteur tire principalement l’origine de notre noblesse française, XXX, 25. C’était à eux principalement que l’on donnait autrefois les fiefs, ibid.

Appel. Celui que nous connaissons aujourd’hui n’était pas en usage du temps de nos pères : ce qui en tenait lieu, XXVIII, 27. Pourquoi était autrefois regardé comme félonie, ibid. Précautions qu’il fallait prendre pour qu’il ne fût point regardé comme félonie, ibid. Devait se faire autrefois sur-le-champ, et avant de sortir du lieu où le jugement avait été prononcé, XXVIII, 31. Différentes observations sur les appels qui étaient autrefois en usage, XXVIII, 31. Quand il fut permis aux vilains d’appeler de la cour de leur seigneur, ibid. Quand on a cessé d’ajourner les seigneurs et les baillis sur les appels de leurs jugements, XXVIII, 32. Origine de cette façon de prononcer sur les appels dans les parlements : La cour met l’appel au néant : La cour met l’appel et ce dont a été appelé au néant, XXVIII, 33. C’est l’usage des appels qui a introduit celui de la condamnation aux dépens, XXVIII, 35. Leur extrême facilité a contribué à abolir l’usage constamment observé dans la monarchie, suivant lequel un juge ne jugeait jamais seul, XXVIII, 42. Pourquoi Charles VII n’a pu en fixer le temps dans un bref délai ; et pourquoi ce délai s’est étendu jusqu’à trente ans, XXIX, 16.

Appel de défaute de droit. Quand cet appel a commencé d’être en usage, XXVIII, 28. Ces sortes d’appels ont souvent été des points remarquables dans notre histoire : pourquoi, ibid. En quel cas, contre qui il avait lieu : formalités qu’il fallait observer dans cette sorte de procédure : devant qui il se relevait, ibid. Concourait quelquefois avec l’appel de faux jugement, ibid. Usage qui s’y observait, XXVIII, 32. Voyez Défaute de droit.

Appel de faux jugement. Ce que c’était : contre qui on pouvait l’interjeter : précautions qu’il fallait prendre pour ne pas tomber dans la félonie contre son seigneur, ou être obligé de se battre contre tous ses pairs, XXVIII, 27. Formalités qui devaient s’y observer, suivant les différents cas, ibid. Ne se décidait pas toujours par le combat judiciaire, ibid. Ne pouvait avoir lieu contre les jugements rendus dans la cour du roi, ou dans celle des seigneurs, par les hommes de la cour du roi, ibid. Saint Louis l’abolit dans les seigneuries de ses domaines, et en laissa subsister l’usage dans celles des barons, mais sans qu’il y eût de combat judiciaire, XXVIII, 29. Usage qui s’y observait, XXVIII, 32.

Appel de faux jugement à la cour du roi. Étoit le seul appel établi ; tous les autres proscrits et punis, XXVIII, 28.

Appel en jugement. Voyez Assignation.

APPIUS décemvir. Son attentat sur Virginie affermit la liberté à Rome, XII, 22.

Arabes. Leur boisson, avant Mahomet, était de l’eau, XIV, 10. Leur liberté, XVIII, 19. Leurs richesses : d’où ils les tirent : leur commerce : leur inaptitude à la guerre : comment ils deviennent conquérants, XXI, 16. Comment la religion adoucissait, chez eux, les fureurs de la guerre, XXIV, 18. L’atrocité de leurs mœurs fut adoucie par la religion de Mahomet, ibid. Les mariages entre parents au quatrième degré sont prohibés chez eux : ils ne tiennent cette loi que de la nature, XXVI, 14.

Arabie. Alexandre a-t-il voulu y établir le siége de son empire ? XXI, 8. Son commerce était-il utile aux Romains ? XXI, 16. C’est le seul pays, avec ses environs, où une religion qui défend l’usage du cochon peut être bonne : raisons physiques, XXIV, 25.

Aragon. Pourquoi on y fit des lois somptuaires, dans le XIIIe siècle, VII, 5. Le clergé y a moins acquis qu’en Castille, parce qu’il y a, en Aragon, quelque droit d’amortisment, XXV, 5.

ARBOGASTE.Sa conduite avec l’empereur Valenlinien est un exemple du génie de la nation française à l’égard des maires du palais, XXXI, 4.

Arcades. Ne devaient la douceur de leurs mœurs qu’à la musique, IV, 8.

ARCADIUS.Maux qu’il causa à l’empire, en faisant la fonction de juge, VI, 5. Ce qu’il pensait des paroles criminelles, XII, 12. Appela les petits enfants à la succession de l’aïeul maternel, XXVII, 1.

ARCADIUS et HONORIUS. Furent tyrans, parce qu’ils étaient faibles, XII, 8. Loi injuste de ces princes, XII, 30.

Aréopage. Ce n’était pas la même chose que le sénat d’Athènes, V, 7. Justifié d’un jugement qui parait trop sévère, V, 19.

Aréopagite. Puni avec justice pour avoir tué un moineau. V, 19.

Argent. Funestes effets qu’il produit, IV, 6. Peut être proscrit d’une petite république : nécessaire dans un grand état, IV, 7. Dans quel sens il serait utile qu’il y en eût peu : dans quel sens il serait utile qu’il y en eût beaucoup, XXII, 8. De sa rareté relative à celle de l’or, XXII, 9. Différents égards sous lesquels il peut être considéré : ce qui en fixe la valeur relative : dans quel cas on dit qu’il est rare : dans quel cas on dit qu’il est abondant dans un état, XXII, 10. Il est juste qu’il produise des intérêts à celui qui le prête, XXII, 19. Voyez Monnaie.

Argiens. Actes de cruauté de leur part, détestés par tous les autres états de la Grèce, VI, 12.

Argonautes. Étaient nommés aussi Miniares, XXI, 7.

Argos. L’ostracisme y avait lieu, XXIX, 7.

Ariane (l’). Sa situation. Sémiramis et Cyrus y perdent leurs armées ; Alexandre une partie de la sienne, XXI, 8

ARISTÉE. Donna des lois à la Sardaigne, XVIII, 3.

Aristocratie. Ce que c’est, II, 2. Les suffrages ne doivent pas s’y donner comme dans la démocratie, ibid. Les suffrages y doivent être secrets. Quelles sont les lois qui en dérivent, ibid. Entre les mains de qui y réside la souveraine puissance, II, 3. Ceux qui y gouvernent sont odieux : combien de distinctions y sont affligeantes : comment elle peut se rencontrer avec la démocratie, quand elle est renfermée dans le sénat : comment elle peut être divisée en trois classes : autorité de chacune de ces trois classes. Il est utile que le peuple y ait une certaine influence dans le gouvernement : Quelle est la meilleure qui soit possible : Quelle est la plus imparfaite, ibid. Quel en est le principe, III, 4. Inconvénients de ce gouvernement, ibid. Quels crimes commis par les nobles y sont punis : quels restent impunis, ibid. Quelle est l’âme de ce gouvernement, ibid. Comment les lois doivent se rapporter au principe de ce gouvernement V, 8. Quelles sont les principales sources des désordres qui y arrivent, ibid. Les distributions faites au peuple, y sont utiles, ibid. Usage qu’on y doit faire des revenus de l’état, ibid. Par qui les tributs y doivent être levés, ibid. Les lois y doivent être telles, que les nobles soient contraints de rendre justice au peuple, ibid. Les nobles ne doivent y être ni trop pauvres, ni trop riches : moyens de prévenir ces deux excès, ibid. Les nobles n’y doivent point avoir de contestations, ibid. Le luxe en doit être banni, VII, 3. De quels habitants est composée, ibid. Comment se corrompt le principe de ce gouvernement : 1º si le pouvoir des nobles devient arbitraire ; 2º si les nobles deviennent héréditaires ; 3º si les lois font sentir aux nobles les délices du gouvernement plus que ses périls et ses fatigues ; 4º si l’état est en sûreté au dehors, VIII, 5. Ce n’est point un état libre par sa nature, XI, 4. Pourquoi les écrits satiriques y sont punis sévèrement, XII, 13. C’est le gouvernement qui approche le plus de la monarchie : conséquences qui en résultent, XVIII, 1.

Aristocratie héréditaire. Inconvénients de ce gouvernement, VIII, 5.

ARISTODÈME. Fausses précautions qu’il prit pour conserver son pouvoir dans Cumes, X, 12.

ARISTOTE. Refuse aux artisans le droit de cité, IV, 8. Ne connaissait pas le véritable état monarchique, XI, 9. Dit qu’il y a des esclaves par nature, mais ne le prouve pas, XV, 7. Sa philosophie causa tous les malheurs qui accompagnèrent la destruction du commerce, XXI, 20. Ses préceptes sur la propagation, XXIII, 17. Source du vice de quelques-unes de ses idées, XXIX, 19.

Armées. Précautions à prendre, pour qu’elles ne soient pas, dans la main de la puissance exécutrice, un instrument qui écrase la liberté publique : de qui elles doivent être composées : de qui leur nombre, leur existence et leur subsistance doit dépendre : où elles peuvent habiter en temps de paix : à qui le commandement en doit appartenir, XI, 6. Étaient composées de trois classes d’hommes, dans les commencements de la monarchie : comment étaient divisées, XXX, 17. Comment et par qui étaient commandées sous la première race de nos rois : grade des officiers qui les commandaient : comment on les assemblait, XXX, 17, XXXI, 4. Étaient composées de plusieurs milices, XXX, 17.

Armes. C’est à leur changement que l’on doit l’origine de bien des usages, XXVIII, 21.

Armes à feu (port des). Puni trop rigoureusement à Venise : pourquoi, XXVI, 24.

Armes enchantées. D’où est venue l’opinion qu’il y en avait, XXIII, 22.

Arrêts. Doivent être recueillis et appris dans une monarchie : causes de leur multiplicité, et de leur variété, VI, 1. Origine de la formule de ceux qui se prononcent sur les appels, XXIII, 33. Quand on a commencé à en faire des compilations, XXVIII, 39.

ARRIBAS, roi d’Epire. Se trompa dans le choix des moyens qu’il employa pour tempérer le pouvoir monarchique, XI, 10.

Arrière-fiefs. Comment se sont formés, XXXI, 26. Leur établissement fit passer la couronne de la maison des Carlovingiens dans celle des Capétiens, XXXI, 32.

Arrière-vassaux Étaient tenus au service militaire en conséquence de leurs fiefs, XXX, 17.

Arrière-vasselage. Ce que c’était dans les commencements : comment on est parvenu à l’état où nous le voyons, XXXI, 26.

ARRINGTON. Cause de son erreur sur la liberté, XI, 6. Jugement sur cet auteur anglais, XXIX, 19.

ARTAXERXÈS. Pourquoi il fit mourir tous ses enfants, V, 14.

Artisans. Ne doivent point, dans une bonne démocratie, avoir le droit de cité, IV, 8.

Arts. Les Grecs, dans les temps héroïques, élevaient au pouvoir suprême ceux qui les avaient inventés, XI, 11. C’est la vanité qui les perfectionne, XIX, 9. Leurs causes et leurs effets, XXI, 6. Dans nos états, ils sont nécessaires à la population, XXIII, 15.

As. Révolutions que cette monnaie essuya à Rome dans sa valeur, XXII, 11.

Asiatiques. D’où vient leur penchant pour le crime contre nature, XII, 6. Regardent comme autant de faveurs les insultes qu’ils reçoivent de leur prince, XII, 28.

Asie. Pourquoi les peines fiscales y sont moins sévères qu’en Europe, XIII, 11. On n’y publie guère d’édits que pour le bien et soulagement des peuples : c’est le contraire en Europe, XIII, 15. Pourquoi les derviches y sont en aussi grand nombre, XIV, 7. C’est le climat qui y a introduit et qui y maintient la polygamie, XVI, 2. Il y naît beaucoup plus de filles que de garçons : la polygamie peut donc y avoir lieu, XVI, 4. Pourquoi dans les climats froids de ce pays, une femme peut avoir plusieurs maris, ibid. Causes physiques du despotisme qui la désole, XVII, 3. Ses différents climats comparés avec ceux de l’Europe : causes physiques de leurs différences : conséquences qui résultent de cette comparaison pour les mœurs et le gouvernement de ses différentes nations : raisonnements de l’auteur confirmés à cet égard par l’histoire, ibid. Quel était autrefois son commerce : comment et par où il se faisait, XXI, 6. Époques et causes de sa ruine, XXI, 12. Quand et par qui elle fut découverte : comment on y fit le commerce, XXI, 21.

Asie Mineure. Était pleine de petits peuples, et regorgeait d’habitants avant les Romains, XXIII, 18.

Asile. La maison d’un sujet fidèle aux lois et au prince doit être son asile contre l’espionnage, XII, 23.

Asiles. Leur origine : les Grecs en prirent plus naturellement l’idée que les autres peuples : cet établissement, qui était sage d’abord, dégénéra en abus, et devint pernicieux XXV, 3. Pour quels criminels ils doivent être ouverts, ibid. Ceux que Moïse établit étaient très-sages : pourquoi, ibid.

Assemblée du peuple. Le nombre des citoyens qui y ont voix doit être fixé dans la démocratie, II, 2. Exemple célèbre des malheurs qu’entraîne ce défaut de précaution, ibid. Pourquoi, à Rome, on ne pouvait pas faire de testament ailleurs, XXVII, 1.

Assemblées de la nation, chez les Francs, XVIII, 30. Étaient fréquentes sous les deux premières races : de qui composées : quel en était l’objet, XXVIII, 9.

Assignation. Ne pouvait, à Rome, se donner dans la maison du défendeur : en France, ne peut pas se donner ailleurs. Ces deux lois qui sont contraires, dérivent du même esprit, XXIX, 10.

Assises. Peines de ceux qui avaient été jugés, et qui, ayant demandé de l’être une seconde fois, succombaient, XXVIII, 28.

Associations de villes. Plus nécessaires autrefois qu’aujourd’hui, pourquoi, IX, 1.

Assyriens. Conjectures sur la source de leur puissance et de leurs grandes richesses, XXI, 6. Conjectures sur leur communication avec les parties de l’orient et de l’occident les plus reculées, ibid. Ils épousaient leur mère par respect pour Sémiramis, XVI, 14.

Athées. Parlent toujours de religion, parce qu’ils la craignent XXV, 1.

Athéisme. Vaut-il mieux pour la société que l’idolâtrie, XXIV, 2. N’est pas la même chose que la religion naturelle, puisqu’elle fournit les principes pour combattre l’athéisme, I, II, dixième objection.

Athènes. Les étrangers que l’on y trouvait mêlés dans les assemblées du peuple, étaient punis de mort : pourquoi, II, 2. Le bas peuple n’y demanda jamais à être élevé aux grandes dignités, quoiqu’il en eût le droit : raisons de cette retenue, ibid. Comment le peuple y fut divisé par Solon, ibid. Sagesse de sa constitution, ibid. Avait autant de citoyens du temps de son esclavage que lors de ses succès contre les Perses, III, 3. Pourquoi cette republique était la meilleure aristocratie qui fût possible, II, 3. En perdant la vertu, elle perdit sa liberté, sans perdre ses forces. Description et causes des révolutions qu’elle a essuyées, III, 3. Source de ses dépenses publiques, V, 3. On y pouvait épouser sa sœur consanguine, non sa sœur utérine : esprit de cette loi, V, 5. Le sénat n’y était pas la même chose que l’aréopage, V, 7. Contradiction dans ses lois touchant l’égalité des biens, V, 5. Il y avait, dans cette ville, un magistrat particulier pour veiller sur la conduite des femmes, VII, 9. La victoire de Salamine corrompit cette république, VIII, 4. Causes de l’extinction de la vertu dans cette ville, VIII, 6. Son ambition ne porta nul préjudice à la Grèce, parce qu’elle cherchait non la domination, mais la prééminence sur les autres républiques, VIII, 16. Comment on y punissait les accusateurs qui n’avaient pas pour eux la cinquième partie des suffrages, XII, 20. Les lois y permettaient à l’accusé de se retirer avant le jugement, ibid. L’abus de vendre les débiteurs y fut aboli par Solon, XII, 21, Comment on y avait fixé les impôts sur les personnes, X1II, 7. Pourquoi les esclaves n’y causèrent jamais de trouble, XV, 16. Lois justes et favorables établies par cette république en faveur des esclaves, XV, 17. La faculté de répudier y étaient respective entre le mari et la femme, XVI, 16. Son commerce, XX, 4. Solon y abolit la contrainte par corps : la trop grande généralité de cette loi n’était pas bonne, XX, 15. Eut l’empire de la mer : elle n’en profita pas, XXI, 7. Son commerce fut plus borné qu’il n’aurait dû l’être, ibid. Les bâtards, tantôt y étaient citoyens, et tantôt ils ne l’étaient pas, XXIII, 6. Il y avait trop de fêtes, XXIV, 23. Raisons physiques de la maxime reçue à Athènes, par laquelle on croyait honorer davantage les dieux, en leur offrant de petits présents, qu’en immolant des bœufs, XXIV, 24. Dans quel cas les enfants y étaient obligés de nourrir leurs pères tombés dans l’indigence : justice et injustice de cette loi, XXVI, 5. Avant Solon, aucun citoyen n’y pouvait faire de testament : comparaison des lois de cette république, à cet égard, avec celles de Rome, XXVII, 1. L’ostracisme y était une chose admirable, tandis qu’il fit mille maux à Syracuse, XXIX, 7. Il y avait une loi qui voulait qu’on fit mourir, quand la ville était assiégée, tous les gens inutiles. Cette loi abominable était la suite d’un abominable droit des gens, XXIX, 14. L’auteur a-t-il fait une faute, en disant que le plus petit nombre y fut exclus du cens par Antipater ? D. Éclaircissements, II.

Athéniens. Pourquoi ils pouvaient s’affranchir de tout impôt, XIII, 12. Leur humeur et leur caractère étaient à peu près semblables à celui des Français, XIX, 7. Quelle était originairement leur monnaie : ses inconvénients, XXII, 2.

ATHUALPA, ynca. Traitement cruel que lui firent subir les Espagnols, XXVI, 22.

ATTILA.Son empire fut divisé parce qu’il était trop grand pour une monarchie, VIII, 17. En épousant sa fille, il fit une chose permise par les lois scythes, XXVI, 14.

Attique. Pourquoi la démocratie s’y établit plutôt qu’à Lacédomone, XVIII, 1.

Aubaine. Époque de l’établissement de ce droit insensé ; tort qu’il fit au commerce, XXI, 17.

AUGUSTE.Se donna bien de garde de détruire le luxe ; il fondait une monarchie, et dissolvait une république, VII, 4. Quand et comment il faisait valoir les lois faites contre l’adultère, VII, 13. Attacha aux écrits la peine du crime de lèse-majesté, et cette loi acheva de porter le coup fatal à la liberté, XII, 13. Loi tyrannique de ce prince, XII, 15. La crainte d’être regardé comme tyran l’empêcha de se faire appeler Romulus, XIX, 3. Fut souffert parce que, quoiqu’il eût la puissance d’un roi, il n’en affectait point le faste, ibid. Avait indisposé les Romains par des lois trop dures ; se les reconcilia, en leur rendant un comédien qui avait été chassé : raisons de cette bizarrerie, ibid. Entreprend la conquête de l’Arabie, prend des villes, gagne des batailles, et perd son armée, XXI, 16. Moyens qu’il employa pour multiplier les mariages, XXIII, 21. Belle harangue qu’il fit aux chevaliers romains, qui lui demandaient la révocation des lois contre le célibat, ibid. Comment il opposa les lois civiles aux cérémonies impures de la religion, XXIV, 15. Fut le premier qui autorisa les fidéicommis, XXVII, 1.

AUGUSTIN(Saint). Se trompe, en trouvant injuste la loi qui ôte aux femmes la faculté de pouvoir être instituées héritières, XXVI, 6.

Aumônes. Celles qui se font dans les rues ne remplissent pas les obligations de l’état envers les pauvres : quelles sont ces obligations, XXIII, 29.

AURAGIER. Se trompait, en croyant que s’il rendait son état riche, il n’aurait pas besoin d’hôpitaux, XXIII, 29.

Auteurs. Ceux qui sont célèbres et qui font de mauvais ouvrages reculent prodigieusement le progrès des sciences, XXX, 15.

Authentique. Hodie quantiscumque est une loi mal entendue, XXVI, 9. Quod hodie est au contraire un principe des lois civiles, ibid.

Auto-da-fé. Ce que c’est : combien cette cruelle exécution est injuste et ridicule, XXV, 13.

Autorité royale. Dans les mains d’un habile homme s’étend, ou se resserre suivant les circonstances. Elle doit encourager, et laisser aux lois le soin de menacer, XII, 25.

AUTRICHE, (la maison d’). Faux principes de sa conduite en Hongrie, VIII, 9. Fortune prodigieuse de cette maison, XXI, 21. Pourquoi elle possède l’empire depuis si longtemps, XXXI, 32.

Avarice. Dans une démocratie où il n’y a plus de vertu, c’est la frugalité et non le désir d’avoir qui y est regardée comme avarice, III, 3. Pourquoi elle garde l’or et l’argent, et l’or plutôt que l’argent, XXII, 9.

Aveugles. Mauvaise raison que donne la loi romaine qui leur interdit la faculté de plaider, XXIV, 16.

Avortement. Les Américaines se le procuraient, pour ne pas fournir des sujets à la barbarie, XXIII, 11.

Avoués. Menaient à la guerre les vassaux des évêques et des abbés, XXX, 17.

Avoués de la partie publique. Il ne faut pas les confondre avec ce que nous appelons aujourd’hui partie publique : leurs fonctions, XXVIII, 30. Époque de leur extinction , ibid.

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