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Bachas. Pourquoi leur tête est toujours exposée, tandis que celle du dernier sujet est toujours en sûreté, III, 9. Pourquoi absolus dans leurs gouvernements, V, 16. Terminent les procès en faisant distribuer, à leur fantaisie, des coups de bâton aux plaideurs, VI, 2. Sont moins libres, en Turquie, qu’un homme qui, dans un pays où l’on suit des meilleurs lois criminelles possibles, est condamné à être pendu, et doit l’être le lendemain, XII, 2.

Bactriens. Alexandre abolit un usage barbare de ce peuple, X, 5.

Baillie ou garde. Quand elle a commencé à être distinguée de la tutelle, XVIII, 27.

Baillis. Quand on a commencé à être ajourné sur l’appel de leurs jugements [jugegements] ; et quand cet usage a cessé, XXVIII, 22. Comment rendaient la justice, XXVIII, 42. Quand et comment leur jurisdiction commença à s’étendre, ibid. Ne jugeaient pas d’abord, faisaient seulement l’instruction, et prononçaient le jugement fait par les prud’hommes : quand commencèrent à juger eux-mêmes, et même seuls, ibid. Ce n’est point par une loi qu’ils ont été créés, et qu’ils ont eu le droit de juger, XXVIII, 43. L’ordonnance de 1287, que l’on regarde comme le titre de leur création, n’en dit rien : elle ordonne seulement qu’ils seront pris parmi les laïques : preuves, ibid.

BALBI. Pensa faire étouffer de rire le roi de Pégu, en lui apprenant qu’il n’y avait point de roi à Venise, XIX, 2.

Baleine. Sa pêche ne rend presque jamais ce qu’elle coûte : elle est cependant utile aux Hollandais, XX, 6.

BALUZE.Erreur de cet auteur prouvée et redressée, XXXI, 2.

Ban. Ce que c’était dans le commencement de la monarchie, XXX, 17.

Banques. Sont un établissement propre aux états qui font le commerce d’économie : c’est trop en risquer les fonds, que d’en établir dans une monarchie, XX, 10. Ont avili l’or et l’argent, XXI, 22.

Banque de saint Georges. L’influence qu’elle donne au peuple de Gênes, dans le gouvernement, fait toute la prospérité de cet état, II, 3.

Banquiers. En quoi consiste leur état et leur habileté, XXII, 10. Sont les seuls qui gagnent, lorsqu’un état hausse ou baisse sa monnaie, ibid. Comment peuvent être utiles à un état, XXII, 16.

Bantam. Comment les successions y sont réglées, V, 14. Il y a dix femmes pour un homme : c’est un cas bien particulier de la polygamie, XVI, 4. On y marie les filles à treize et quatorze ans, XVI, 19. Il y nait trop de filles pour que la propagation y puisse être proportionnée à leur nombre, XXIII, 12.

Barbares. Différence entre les barbares et les sauvages, XVIII, 2. Les Romains ne voulaient point de commerce avec eux, XXI, 15. Pourquoi tiennent peu à leur religion, XXV, 2.

Barbares qui conquirent l’empire romain. Leur conduite, après la conquête des provinces romaines, doit servir de modèle aux conquérants, X, 3. C’est de ceux qui ont conquis l’empire romain et apporté l’ignorance dans l’Europe, que nous vient la meilleure espèce de gouvernement que l’homme ait pu imaginer, XI, 8. Ce sont eux qui ont dépeuplé la terre, XXIII, 23. Pourquoi ils embrassèrent si facilement le christianisme, XXV, 3. Furent appelés à l’esprit d’équité par l’esprit de liberté : faisaient les grands chemins aux dépens de ceux à qui ils étaient utiles, XXVI, 15. Leurs lois n’étaient point attachées à un certain territoire : elles étaient toutes personnelles, XXVIII, 2. Chaque particulier suivait la loi de la personne à laquelle la nature l’avait subordonné, ibid. Étaient sortis de la Germanie : c’est dans leurs mœurs qu’il faut chercher la source des lois féodales XXX, 2. Est-il vrai qu’après la conquête des Gaules, ils firent un règlement général pour établir partout la servitude de la glèbe ? XXX, 5. Pourquoi leurs lois sont écrites en latin : pourquoi on y donne aux mots latins un sens qu’ils n’avaient pas originairement : pourquoi on y en a forgé de nouveaux, XXX, 14.

Barons. C’est ainsi que l’on nommait autrefois les maris nobles, XXVIII, 25.

BASILE, empereur. Bizarreries des punitions qu’il faisait souffrir, VI, 16,

Batards. Il n’y en a point à la Chine : pourquoi, XXIII, 5. Sont plus ou moins odieux, suivant les divers gouvernements, suivant que la polygamie ou le divorce sont permis ou défendus, ou autres circonstances, XXIII, 6. Leurs droits aux successions, dans les différents pays, sont réglés par les lois civiles ou politiques, XXVI, 6.

Bâton. C’a été, pendant quelque temps, la seule arme permise dans les duels ; ensuite on a permis le choix du bâton ou des armes ; enfin la qualité des combattants a décidé, XXVIII, 20. Pourquoi encore aujourd’hui regardé comme l’instrument des outrages, ibid.

Bavarois. Quand et par qui leurs lois furent rédigées, XXVIII, 1. Simplicité de leurs lois ; causes de cette simplicité, ibid. On ajoute plusieurscapitulaires à leurs lois ; suite qu’eut cette opération , XXVIII, 10. Leurs lois criminelles étaient faites sur le même plan que les lois ripuaires, XXVIII, 13. Voyez Ripuaires. Leurs lois permettaient aux accusés d’appeler au combat les témoins que l’on produisait contre eux, XXVIII, 20.

BAYLE. Paradoxes de cet auteur, XXIV, 2, 6. Est-ce un crime de dire que c’est un grand homme : et est-on obligé de dire que c’était un homme abominable ? D, I, II, seconde objection.

Beau-fils. Pourquoi il ne peut épouser sa belle-mère, XXVI, 14.

Beaux-frères. Pays où il doit leur être permis d’épouser leur belle-sœur, XXVI, 14.

BEAUMANOIR. Son livre nous apprend que les Barbares, qui conquirent l’empire romain, exercèrent avec modération les droits les plus barbares, XXVI, 15. En quel temps il vivoit, XXVIII, 18. C’est chez lui qu’il faut chercher la jurisprudence du combat judiciaire, XXVIII, 23. Pour quelles provinces il a travaillé, XXVIII, 38. Son excellent ouvrage est une des sources des coutumes de France, XXVIII, 45.

Beau-père. Pourquoi ne peut épouser sa belle-fille, XXVI, 14.

BELIÈVRE (le président de). Son discours à Louis XIII, lorsqu’on jugeait, devant ce prince, le duc de la Valette, VI, 5.

Belle-fille. Pourquoi ne peut épouser son beau-père, XXVI, 14.

Belle-mère. Pourquoi ne peut épouser son beau-fils, XXVI, 14.

Belles-sœurs. Pays où il leur doit être permis d’épouser leur beau-frère, XXVI, 14.

Bénéfices. La loi qui, en cas de mort de l’un des deux contendants, adjuge le bénéfice au survivant, fait que les ecclésiastiques se battent, comme des dogues anglais, jusqu’à la mort, XXIX, 4.

Bénéfices. C’est ainsi que l’on nommait autrefois les fiefs et tout ce qui se donnait en usufruit, XXX, 10. Ce que c’était que se recommander pour un bénéfice, XXX, 22.

Bénéfices militaires Les fiefs ne tirent point leur origine de cet établissement des Romains, XXX, 12. Il ne s’en trouve plus du temps de Charles Martel ; ce qui prouve que le domaine n’était pas alors inaliénable, XXXI, 7.

Bengale (golfe de). Comment découvert, XXI, 9.

BENOÎT LÉVITE. Bévue de ce malheureux compilateur des capitulaires, XXVIII, 8.

Besoins. Comment un état bien policé doit soulager et prévenir ceux des pauvres, XXIII, 29.

Bêtes. Sont-elles gouvernées par les lois générales du mouvement, ou par une motion particulière ? Quelle sorte de rapport elles ont avec Dieu ? comment elles conservent leur individu, leur espèce : quelles sont leurs lois : les suivent-elles invariablement ? Leurs avantages et leurs désavantages comparés aux nôtres, I, 1.

Bétia. Combien les mines d’or, qui étaient a la source de ce fleuve, produisaient aux Romains, XXI, 2.

Bien. Il est mille fois plus aisé de faire le bien, que de le bien faire, XXVIII, 41.

Bien (gens de). Il est difficile que les inférieurs le soient, quand la plupart des grands d’un état sont malhonnêtes gens, III, 5. Sont fort rares dans les monarchies : ce qu’il faut avoir pour l’être, III, 7.

Bien particulier. C’est un paralogisme de dire qu’il doit céder au bien public, XXVI, 15.

Bien public. Il n’est vrai qu’il doit l’emporter sur le bien particulier que quand il s’agit de la liberté du citoyen, et non quand il s’agit de la propriété des biens, XXVI, 15.

Biens. Combien il y en a de sortes parmi nous : la variété dans leurs espèces est une des sources de la multiplicité de nos lois et de la variation dans les jugements de nos tribunaux, VI, 1. Il n’y a point d’inconvénient dans une monarchie qu’ils soient inégalement partagés entre les enfants, V, 9.

Biens (cession de). Voyez Cession de biens.

Biens ecclésiastiques. Voyez Clergé, Évêques.

Biens fiscaux. C’est ainsi que l’on nommait autrefois les fiefs, XXX, 10.

Bienséances. Celui qui ne s’y conforme pas se rend incapable de faire aucun bien dans la société : pourquoi, IV, 2.

BIGNON. Erreur de cet auteur, XXX, 22.

Billon. Son établissement à Rome prouve que le commerce de l’Arabie et des Indes n’était pas avantageux aux Romains, XXI, 16.

Bills d’attainder. Ce que c’est en Angleterre ; comparés à l’ostracisme d’Athènes, aux lois qui se faisaient à Rome contre les citoyens particuliers, XII, 19.

Bled. C’était la branche la plus considérable du commerce intérieur des Romains, XXI, 14. Les terres fertiles en bled sont fort peuplées : pourquoi, XXIII, 14.

Bohême. Quelle sorte d’esclavage y est établi, XV, 10.

Boissons. On lève mieux, en Angleterre, les impôts sur les boissons qu’en France, XIII, 7.

Bonne-Espérance. Voyez Cap.

Bon sens. Celui des particuliers consiste beaucoup dans la médiocrité de leurs talents. V, 3.

Bonzes. Leur inutilité pour le bien public a fait fermer une infinité de leurs monastères à la Chine, VII, 6.

Bouclier. C’était, chez les Germains une grande infamie de l’abandonner dans le combat, et une grande insulte de reprocher à quelqu’un de l’avoir fait : pourquoi cette insulte devint moins grande, XXVIII, 21.

Boulangers. C’est une justice outrée que d’empaler ceux qui sont pris en fraude, XXVI, 24.

BOULAINVILLIERS (le m irquis de). A manqué le point capital de son système sur l’origine des fiefs ; jugement sur son ouvrage ; éloge de cet auteur, XXX, 10.

Bourguignons. Leur loi excluait les filles de la concurrence avec leurs frères à la succession des terres et de la couronne, XVIII, 22. Pourquoi les rois portaient une longue chevelure, XVIII, 23. Leur majorité était fixée à quinze ans, XVIII, 26. Quand et pour qui firent écrire leurs lois, XXVIII, 1. Par qui elles furent recueillies, ibid. Pourquoi elles perdirent de leur caractère, ibid. Elles sont assez judicieuses, ibid. Différences essentielles entre leurs lois et les lois saliques, XXVIII, 3. Comment le droit romain se conserva dans les pays de leur domaine et de celui des Goths, tandis qu’il se perdit ;dans celui des Francs, XXVIII, 4. Conservèrent longtemps la loi de Goudebaud, XXVIII, 5. Comment leurs lois cessèrent d’être en usage chez les Français, XXVIII, 9. Leurs lois criminelles étaient faites sur le même plan que les lois ripuaires, XXVIII, 13. Voyez Ripuaires. Époque de l’usage du combat judiciaire chez eux, XXVIII, 18. Leur loi permettait aux accusés d’appeler au combat les témoins que l’on produisait contre eux, XXVIII, 26. S’établirent dans la partie orientale de la Gaule ; y portèrent les mœurs germaines : de là les fiefs dans ces contrées, XXX, 0.

Boussole. On ne pouvait, avant son invention, naviguer que près des côtes, XXI, 6. C’est par son moyen qu’on a découvert le cap de Bonne-Espérance, XXI, 10. Les Carthaginois en avaient-ils l’usage ? XXI, 11. Découvertes qu’on lui doit, XXI, 21.

Brésil. Quantité prodigieuse d’or qu’il fournit à l’Europe, XXI, 22.

Bretagne. Les successions dans le duché de Rohan, appartiennent au dernier des males ; raison de cette loi, XVIII, 21. Les coutumes de ce duché tirent leur origine des assises du duc Geoffroi, XXVIII, 45.

Brigues. Sont nécessaires dans un état populaire, II, 2. Dangereuses dans le sénat, dans un corps de nobles, nullement dans le peuple, ibid. Sagesse avec laquelle le sénat de Rome les prévint, VI, 14.

BRUNEHAULT. Son éloge, ses malheurs : il en faut chercher la cause dans l’abus qu’elle faisait de la disposition des fiefs et autres biens des nobles, XXXI, 1. Comparée avec Frédégonde, XXXI, 2. Son supplice est l’époque de la grandeur des maires du palais, XXXI, 6.

BRUTUS. Par quelle autorité il condamna ses propres enfants, XI, 18. Quelle part eut, dans la procédure contre les enfants de ce consul, l’esclave qui découvrit leur conspiration pour Tarquin, XII, 15.

Bulle unigenitus. Est-elle la cause occasionnelle de l’Espritdes Lois ? D. I, II, dixième objection.

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