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Macassar. Conséquences funestes que l’on y tire du dogme de l’immortalité de l’âme, XXIV, 19.

MACHIAVEL. Veut que le peuple, dans une république, juge les crimes de lèse-majesté : inconvénients de cette opinion, VI, 5. Source de la plupart de ses erreurs, XXIX, 19.

Machiavélisme. C’est aux lettres de change que l’on en doit l’abolissement, XXI, 20.

Machines. Celles dont l’objet est d’abréger le travail ne sont pas toujours utile, XXIII, 15.

Macule. Ce que c’est que cette monnaie, chez les Africains, XXII, 8.

Magie. L’accusation de ce crime doit être poursuivie avec beaucoup de circonspection : exemples d’injustices commises sous ce prétexte, XII, 5. Il serait aisé de prouver que ce crime n’existe point, XII, 6.

Magistrat de police. C’est sa faute si ceux qui relèvent de lui tombent dans des excès, XXVI, 24.

Magistrat unique. Dans quel gouvernement il peut y en avoir, VI, 7.

Magistrats. Par qui doivent être nommés dans la démocratie, II, 2. Comment élus à Athènes : on les examinait avant et après leur magistrature, ibid. Quelles doivent être, dans une république, la proportion de leur puissance, et la durée de leurs charges, II, 3. Jusqu’à quel point les citoyens leur doivent être subordonnés dans une démocratie, V, 7. Ne doivent recevoir aucun présent, V, 17. Doivent avoir le pouvoir exclusif de juger dans la monarchie, VI, 6. Différence entre eux et les ministres, qui doit exclure ceux-ci du pouvoir de juger, ibid. Ne doivent jamais être dépositaires des trois pouvoirs à la fois, XI, 6. Ne sont point propres à gouverner une armée : exception pour la Hollande, ibid. Sont plus formidables aux calomniateurs que le prince, XII, 24. Le respect et la considération sont leur unique récompense, XIII, 20. Leur fortune et leur récompense en France, XX, 22. Les mariages doivent-ils dépendre de leur consentement ? XXIII, 7.

Magistratures. Comment et à qui se donnaient à Athènes, II, 2. Comment Solon en éloigna ceux qui en étaient indignes, sans gêner les suffrages, ibid. Ceux qui avaient des enfants y parvenaient plus facilement, à Rome, que ceux qui n’en avaient point, XXIII, 21.

MAHOMET. La loi par laquelle il défend de boire du vin est une loi de climat, XIV, 10. Coucha avec sa femme lorsqu’elle n’avait que huit ans, XVI, 2. Veut que l’égalité soit entière, à tous égards, entre les quatre femmes qu’il permet, XVI, 7. Comment rendit les Arabes conquérants, XXI, 16. A confondu l’usure avec l’intérêt ; maux que produit cette erreur dans les pays soumis a sa loi, XXII, 19. Sa doctrine sur la spéculation, et le penchant que sa religion inspire pour la spéculation sont funestes à la société, XXIV, 11. Source et effet de sa prédestination, XXIV, 14. C’est par le secours de la religion qu’il réprima les injures et les injustices des Arabes, XXIV, 17. Dans tout autre pays que le sien, il n’aurait pas fait un précepte des fréquentes ablutions, XXIV, 26. L’inquisition met sa religion de pair avec la religion chrétienne, XXV, 13.

Mahométans. Furent redevables de l’étrange facilité de leurs conquêtes aux tributs que les empereurs levaient sur leurs peuples, XIII, 16. Sont maîtres de la vie, et même de ce qu’on appelle la vertu ou l’honneur de leurs femmes esclaves, XV, 12. Sont jaloux par principe de religion, XVI, 13. Il y a, chez eux, plusieurs ordres de femmes légitimes, XXIII, 5. Leur religion est favorable à la propagation, XXIII, 21. Pourquoi sont contemplatifs, XXIV, 11. Raison singulière qui leur fait détester les Indiens, XXIV, 22. Motifs qui les attachent à leur religion, XXV, 2. Pourquoi Gengiskan, approuvant leurs dogmes, méprisa si fort leurs mosquées, XXV, 3. Sont les seuls Orientaux intolérants en fait de religion, XXV, 15.

Mahométisme. Maxime funeste de cette religion, V, 14. Pourquoi a trouvé tant de facilite à s’établir en Asie, et si peu en Europe. XVI, 2. Le despotisme lui convient mieux que le gouvernement modéré, XVI, 3. Maux qu’il cause, comparé avec les biens que cause le christianisme. XXIV, 3. Il semble que le climat lui a prescrit des bornes, XXIV, 26.

Main-mortables. Comment les terres, de libres, sont devenues main-mortables, XXX, 11.

Main-morte. Voyez Clergé, Monastères.

Majorats. Pernicieux dans une aristocratie, V, 8.

Majorité. Doit être plus avancée dans les climats chauds, et dans les états despotiques, qu’ailleurs, V, 15. A quel âge les Germains et leurs rois étaient majeurs, XVIII, 26. S’acquérait, chez les Germains, par les armes, ibid., et XVIII, 28. C’est la vertu qui faisait la majorité chez les Goths, XVIII, 26. Était flxée, par la loi des Ripuaires, à quinze ans, ibid., et chez les Bourguignons, ibid. L’âge où elle était acquise chez les Francs a varié, ibid.

Maires du palais. Leur autorité et leur perpétuité commença à s’établir sous Clotaire, XXXI, 1. De maires du roi, ils devinrent maires du royaume : le roi les choisissait : la nation les choisit. Tel est le progrès de leur grandeur, XXXI, 3. C’est dans les mœurs des Germains qu’il faut chercher la raison de leur autorité et de la faiblesse du roi, XXXI, 4. Comment parvinrent au commandement des armées, XXXI, 5. Époque de leur grandeur, XXXI, 6. Il était de leur intérêt de laisser les grands offices de la couronne inamovibles, comme ils les avaient trouvés, XXXI, 7. La royauté et la mairie furent confondues à l’avénement de Pepin à la couronne, XXXI, 10.

Mal vénérien. D’où il est venu : comment on aurait dû en arrêter la communication, XIV, 11.

Malabar. Motifs de la loi qui y permet à une seule femme d’avoir plusieurs maris, XVI, 5.

Malais. Causes de la fureur de ceux qui, chez eux, sont coupables d’un homicide, XXIV, 17.

Maldives. Excellente coutume pratiquée dans ces îles, XII, 30. L’égalité doit être entière entre les trois femmes qu’on y peut épouser, XVI, 7. On y marie les filles à dix et onze ans, XVI, 10. On y peut reprendre une femme qu’on a répudiée : cette loi n’est pas sensée, XVI, 15. Les mariages entre parents, au quatrième degré, y sont prohibés : on n’y tient cette loi que de la nature, XXVI, 14.

Maltôte. C’est un art qui ne se montre que quand les hommes commencent à jouir de la félicité des autres arts, XXX, 12. Cet art n’entre point dans les idées d’un peuple simple, XXX, 13.

Mammelus ou Mammeloucks. Leur exemple ne prouve pas que le grand nombre d’esclaves est dangereux dans un état despotique, XV, 13.

Mandarins chinois. Leurs brigandages, VIII, 21.

Manières. Gouvernent les hommes concurremment avec le climat, la religion, les lois, etc. De là naît l’esprit général d’une nation, XIX, 4. Gouvernent les Chinois, ibid. Changent chez un peuple, à mesure qu’il est sociable, XIX, 8. Celles d’un état despotique ne doivent jamais être changées : pourquoi, XIX, 12. Différence qu’il y a entre les mœurs et les manières, XIX, 16. Comment celles d’une nation peuvent être réformées par les lois, XIX, 27. Cas où les lois en dépendent, ibid.

MANLIUS. Moyens qu’il employait pour réussir dans ses desseins ambitieux, XII, 21.

Mansus. Ce que signifie ce mot dans le langage des capitulaires, XXX, 13.

MAMUEL COMNÈNE. Injustices commises sous son règne, sous pretexte de magie, XII, 5.

Manufactures. Sont nécessaires dans nos gouvernements ; doit-on chercher a en simplifier les machines ? XXIII, 15.

MARC ANTONIN. Sénatus-consulte qu’il fit prononcer touchant les mariages, XXVI, 14.

Marchands. Il est bon, dans les gouvernements despotiques, qu’ils aient une sauvegarde personnelle, XIII, 11. Leurs fonctions et leur utilité dans un état modéré, XIII, 14. Ne doivent point être gênés par les difficultés des fermiers, XX, 13. Les Romains les rangeaient dans la classe des plus vils habitants, XXI, 14.

Marchandises. Les impôts que l’on met sur les marchandises sont les plus commodes et les moins onéreux, XIII 7. Ne doivent point être confisquées, même en temps de guerre, si ce n’est par représailles ; bonne politique des Anglais ; mauvaise politique des Espagnols sur cette matière, XX, 14. En peut-on fixer le prix ? XXII, 7. Comment on en fixe le prix dans la variation des richesses de signe, ibid. Leur quantité croît par une augmentation de commerce, XXII, 8.

MARCULFE. La formule qu’il rapporte, et qui traite d’impie la coutume qui prive les filles de la succession de leur père, est-elle juste ? XXVI, 6. Appelle antrustions du roi ce que nous appelons ses vassaux, XXX, 16.

Mariage. Pourquoi celui du plus proche parent avec l’héritière est ordonné chez quelques peuples, V, 5. Il était permis, à Athènes, d’épouser sa sœur consanguine, et non pas sa sœur utérine ; esprit de cette loi, ibid. A Lacédémone, il était permis d’épouser sa sœur utérine, et non pas sa sœur consanguine, ibid. A Alexandrie, on pouvait épouser sa sœur, soit consanguine, soit utérine, ibid. Comment se faisait chez les Samnites, VII, 16. Utilité des mariages entre le peuple vainqueur et le peuple vaincu, X, 14. Le mariage des peuples qui ne cultivent pas les terres n’est point indissoluble ; on y a plusieurs femmes à la fois ; ou personne n’a de femmes, et tous les hommes usent de toutes, XVIII, 13, 24. A été établi par la nécessité qu’il y a de trouver un père aux enfants, pour les nourrir et les élever, XXIII, 2. Est-il juste que les mariages des enfants dépendent des pères ? XXIII, 7. Étaient réglés à Lacédémone par les seuls magistrats, ibid. La liberté des enfants, à l’égard des mariages, doit être plus gênée dans les pays où le monachisme est établi, qu’ailleurs, XXIII, 8. Les filles y sont plus portées que les garçons : pourquoi, XXIII, 9. Motifs qui les y déterminent, XXIII, 10. Détail des lois romaines sur cette matière, XXIII, 21 Était défendu, à Rome, entre gens trop âgés pour avoir des enfants, ibid. Était défendu, à Rome, entre gens de conditions trop inégales ; quand a commencé d’y être toléré : d’où vient notre fatale liberté à cet égard, ibid. Plus les mariages sont rares dans un état, plus il y a d’adultères, ibid. in fine. Il est contre la nature de pennettre aux filles de se choisir un mari à sept ans, XXVI. 3. Il est injuste, contraire au bien public et a l’intérêt particulier, d’interdire le mariage aux femmes dont les maris sont absents depuis longtemps, et dont elles n’ont point eu de nouvelles, XXVI, 9. Justinien n’avait pas des vues justes sur cette association, ibid. Est-il bon que le consentement des deux époux d’entrer dans un monastère, soit une cause de divorce ? ibid. Dans quels cas il faut suivre, à l’égard des mariages, les lois de la religion ; et dans quels cas il faut suivre les lois civiles, XXVI, 13. Dans quels cas les mariages entre parents doivent se régler par les lois de la nature ; dans quels cas ils doivent se régler par les lois civiles, XXVI, 14. Pourquoi le mariage entre la mère et le fils répugne plus à la nature que le mariage entre le père et la fille, ibid. Les idées de religion en font contracter d’incestueux à certains peuples, ibid. Le principe qui le fait défendre entre les pères et les enfants, les frères et les sœurs, sert à découvrir à quel degré la loi naturelle le défend, ibid. Est permis ou défendu, par la loi civile, dans les différents pays, selon qu’il parait conforme ou contraire à la loi de nature, ibid. Pourquoi permis entre le beau-frère et la belle-sœur chez des peuples, et défendu chez d’autres, ibid. Doit-il être interdit à une femme qui a pris l’habit de religieuse sans êire consacrée ? XXIX, 16. Toutes les fois qu’on parle du mariage, doit-on parler de la révélation ? D. vº Mariage.

Marine. Pourquoi celle des Anglais est supérieure à celle des autres nations, XIX, 27. Du génie des Romains pour la marine, XXI, 14.

Maris. Nommés barons autrefois, XXVIII, 25.

MARIUS. Coup mortel qu’il porta à la république, XI, 18.

Maroc. Causes des guerres civiles qui affligent ce royaume à chaque vacance du trône, V, 14.

(le roi de). A dans son sérail des femmes de toutes couleurs, XVI, 6.

Marseille. Pourquoi cette république n’éprouva jamais les passages de l’abaissement à la grandeur, VIII, 5. Quel était l’objet du gouvernement de cette république, XI, 5. Quelle sorte de commerce on y faisait, XX, 4. Ce qui détermina cette ville au commerce ; c’est le commerce qui fut la source de toutes ses venus, XX, 5. Son commerce, ses richesses ; était rivale de Carthage, XXI, 11. Pourquoi si constamment fidèle aux Romains, ibid. La ruine de Carthage et de Corinthe augmenta sa gloire, ibid.

Martyr. Ce mot, dans l’esprit des magistrats japonais, signifiait rebelle ; c’est ce qui a rendu la religion chrétienne odieuse au Japon, XXV, 14.

Matelots. Les obligations civiles qu’ils contractent, dans les navires, entre eux, doivent-elles être regardées comme nulles ? XXVI, 25.

Matérialistes. Leur système de fatalité est absurde, I, 1.

Maures. Comment trafiquent avec les nègres, XXII, 1.

MAURICE, empereur. Outra la clémence, VI, 21. Injustice faite sous son règne, sous prétexte de magie, XII, 5.

MAXIMIN.Sa cruauté était mal entendue, VI, 15.

Méaco. Est une ville sainte au Japon, qui entretient toujours le commerce dans cet empire, malgré les fureurs de la guerre, XXIV, 16.

Mecque. Gengiskan en trouvait le pèlerinage absurde, XXV, 3.

Médailles fourrées. Ce que c’est, XXII, 13.

médecins. Pourquoi étaient punis de mort, à Rome, pour négligence ou pour impéritie, et ne le sont pas parmi nous, XXIX, 14.

Mendiants. Pourquoi ont beaucoup d’enfants : pourquoi se multiplient dans les pays riches ou superstitieux, XXIII, 11.

Mensonges. Ceux qui se font au Japon, devant les magistrats, sont punis de mort. Cette loi est-elle bonne ? VI, 13.

Mer Antiochide. Ce que l’on appelait ainsi, XXI, 9.

Mer Caspienne. Pourquoi les anciens se sont si fort obstinés à croire que c’était une partie de l’océan, XXI, 9.

Mer des Indes. Sa découverte, XXI, 9.

Mer Rouge. Les Égyptiens en abandonnaient le commerce à tous les petits peuples qui y avaient des ports, XXI, 6. Quand et comment on en fit la découverte, XXI, 9.

Mer Séleucide. Ce que l’on appelait ainsi, XXI, 9.

MERCATOR (Isidore). Sa collection de canons, XXVIII, 9.

Mères. Il est contre nature qu’elles puissent être accusées d’adultère par leurs enfants, XXVI, 4. Pourquoi une mère ne peut pas épouser son fils, XXVI, 14. Dans l’ancienne Rome, ne succédaient point à leurs enfants, et leurs enfants ne leur succédaient point ; quand et pourquoi cette disposition fut abolie, Livre XXVII.

Mérovingiens. Leur chute du trône ne fut point une révolution, XXXI, 16.

Mesures. Est-il nécessaire de les rendre uniformes dans toutes les provinces du royaume ? XXIX, 18.

Métal. C’est la matière la plus propre pour la monnaie, XXII, 2.

METELLUS NUMIDICUS. Regardait les femmes comme un mal nécessaire, XXIII, 21.

Métempsycose. Ce dogme est utile ou funeste, suivant qu’il estdirigé, XXIV, 21. Est utile aux Indes ; raisons physiques, XXIV, 24.

Métier. Les enfants à qui leur père n’en a point donné pour gagner leur vie, sont-ils obligés, par le droit naturel, de le nourrir quand il est tombé dans l’indigence ? XXVI, 5.

METIUS SUFFETIUS. Supplice auquel il fut condamné, VI, 15.

Métropoles. Comment doivent commercer entre elles et avec les colonies, XXI, 21.

Meurtres. Punition de ceux qui étaient involontaires chez les Germains, XXX, 20.

Mexicains. Biens qui pouvaient leur revenir d’avoir été conquis par les Espagnols ; maux qu’ils en ont reçus, X, 4.

Mexique. On ne pouvait pas, sous peine de la vie, y reprendre une femme qu’on avait répudiée : cette loi est plus sensée que celle des Maldives, XVI, 15. Ce n’était point une absurdité de dire que la religion des Espagnols était bonne pour leur pays, et n’était pas bonne pour le Mexique, XXIV, 24.

Midi. Raisons physiques des passions et de la faiblesse de corps des peuples du Midi XIV, 2. Contradictions dans le caractère de certains peuples du Midi, XIV, 3. Il y a, dans les pays du Midi, une inégalité entre les deux sexes : conséquences tirées de cette vérité, touchant la liberté qu’on y doit accorder aux femmes, XVI, 2. Ce qui rend son commerce nécessaire avec le Nord, XXI, 3. Pourquoi le catholicisme s’y est maintenu contre le protestantisme, plutôt que dans le Nord, XXIV, 5.

Milice. Il y en avait de trois sortes dans les commencements de la monarchie, XXX, 17.

Militaire (gouvernement). Les empereurs qui l’avaient établi, sentant qu’il ne leur était pas moins funeste qu’aux sujets, chercherent à le tempérer, VI, 15.

Militaires. Leur fortune et leurs récompenses en France, XX, 22.

Militaires (emplois). Doivent-ils être mis sur la même tête que les emplois civils ? V, 19.

Mine de pierres précieuses. Pourquoi fermée à la Chine, aussitot que trouvée, VII, 6.

Mines. Profitent moins, travaillées par des esclaves, que par des hommes libres, XV, 8. Y en avait-il en Espagne autant qu’Aristote le dit ? XXI, 4. Quand celles d’or et d’argent sont trop abondantes, elles appauvrissent la puissance qui les travaille ; preuves, XXI, 22. Celles d’Allemagne et de Hongrie sont utiles, parce qu’elles ne sont pas abondantes, ibid.

Miniares. Noms donnés aux Argonautes et à la ville d’Orchomène, XXI, 7.

Ministres. L’usage qu’en font certains princes fait qu’ils trouvent qu’il est bien aisé de gouverner, II, 5. Sont plus rompus aux affaires dans la monarchie, que dans un état despotique, III, 10. Ne doivent point être juges dans une monarchie ; la nature des choses les en exclut, VI, 6. Il est absurde qu’ils se mêlent de juger les affaires fiscales, ibid. Doivent être en petit nombre dans une monarchie, ibid. Sont coupables de lèse-majesté au premier chef, quand ils corrompent le principe de la monarchie, pour le tourner au despotisme, VIII, 7. Quand doivent entreprendre la guerre, X, 2. Ceux qui conseillent mal leur maître doivent être recherchés et punis, XI, 6. Est-ce un crime de lèse-majesté que d’attenter contre eux ? XII,8. Portrait, conduite et bévues de ceux qui sont mal habiles ; ils ruinent l’autorité du prince en la présentant toujours menaçante, XII, 25. Leur nonchalance, en Asie, est avantageuse aux peuples : la petitesse de leurs vues, en Europe, est cause de la rigueur des tributs que l’on y paye, XIII, 15. Qui sont ceux que l’on a la folie, parmi nous, de regarder comme grands, ibid. Le respect et la considération sont leur récompense, XIII, 20. Pourquoi ceux d’Angleterre sont plus honnêtes gens que ceux des autres nations, XIX, 27.

Minorité. Pourquoi si longue à Rome : devrait-elle l’être autant parmi nous ? V, 7.

MINOS. Ses lois ne pouvaient subsister que dans un petit état, IV, 7.

MIRIVÉIS, III, 9.

Missi dominici. Quand et pourquoi on cessa de les envoyer dans les provinces, XXVIII, 9. On n’appelait point devant eux des jugements rendus dans la cour du comte ; différence de ces deux juridictions, XXVIII, 28. Renvoyaient au jugement du roi les grands qu’ils prévoyaient ne pouvoir pas réduire à la raison, ibid. Époque de leur extinction, XXVIII, 30.

Missionnaires. Causes de leurs erreurs touchant le gouvernement de la Chine, VIII, 21. Leurs disputes dégoûtent les peuples chez qui ils prêchent, d’une religion dont ceux qui la proposent ne conviennent pas entre eux, XXV, 15.

MITHRIDATE. Regardé comme le libérateur de l’Asie, XI, 20. Profitait de la disposition des esprits pour reprocher aux Romains, dans ses harangues, les formalités de leur justice, XIX, 2. Source de sa grandeur, de ses forces et de sa chute, XXI, 12.

Mobilier. Les effets mobiliers appartiennent à tout l’univers, XX, 23.

Modération. De quel temps on parle, quand on dit que les Romains étaient le peuple qui aimait le plus la modération dans les peines, VI, 15. Est une vertu bien rare, XXVIII, 41. C’est de cette vertu que doit principalement être animé un législateur, XXIX, 1.

Moderation dans le gouvernement. Comhien il y en a de sortes ; est l’ame du gouvernement aristocratique, III, 4. En quoi consiste dans une aristocratie, V, 8.

Modes. Sont fort utiles au commerce d’une nation, XIX, 8. Tirent leur source de la vanité, XIX, 9.

Mœurs. Doivent, dans une monarchie, avoir une certaine franchise, IV, 2. Par combien de causes elles se corrompent, VI, 12. Quels sont les crimes qui les choquent ; comment doivent être punis, XII, 4. Peuvent mettre un peu de liberté dans les états despotiques, XII, 29. Raisons physiques de leur immutabilité en Orient, XIV, 4. Sont différentes, suivant les différents besoins, dans les différents climats, XIV,10. C’est elles, plutôt que les lois, qui gouvernent les peuples chez qui le partage des terres n’a pas lieu, XVIII. 13. Gouvernent les hommes concurremment avec le climat, la religion, les lois, etc. ; de là nait l’esprit général d’une nation, XIX, 4. Donnaient le ton à Lacédémone, ibid. On ne doit point changer celles d’un état despotique, XIX, 12. Différences entre leurs effets et ceux des lois, ibid. Manière de changer celles d’une nation, XIX, 14. Ce que c’est que les mœurs d’une nation, XIX. 16. Différence entre les mœurs et les lois, ibid. Différence entre les mœurs et les manières, ibid. Combien elles influent sur les lois, XIX, 22. Comment celles d’une nation peuvent être formées par les lois, XIX, 27. Le commerce les adoucit et les corrompt, XX, 1. La loi civile est quelquefois obligée de les défendre contre la religion, XXIV, 16. Pour les conserver, il ne faut pas renverser la nature, de laquelle elles tirent leur origine, XXVI, 4. La pureté des mœurs, que les parents doivent inspirer à leurs enfants, est la source de la prohihition des mariages entre proches, XXVI, 14. Cas où les lois en dépendent, ibid. De celles qui étaient relatives aux combats, XXVIII. 22. Descriptions de celles de France, lors de la réformation des coutumes, XXVIII, 45.

Mogol. Comment il s’assure la couronne, V, 14. Ne reçoit aucune requête, si elle n’est accompagnée d’un présent, V, 17. Comment la fraude est punieo dans ses états, XIII, 11.

Moines. Sont attachés à leur ordre par l’endroit qui le leur rend insupportable, V, 2. Cause de la dureté de leur caractère, VI, 9. L’institut de quelques-uns est ridicule, si le poisson est, comme on le croit, utile à la génération, XXIII, 13. Sont une nation paresseuse, et qui entretenait, en Angleterre, la paresse des autres ; chassés d’Angleterre par Henri VIII, XXIII, 29. C’est eux qui ont formé l’inquisition, XXVI, 11. Maximes injustes qu’ils y ont introduites, XXVI, 12. N’ont fait que copier, pour l’inquisition contre les Juifs, les lois faites autrefois par les évêques pour les Wisigoths, XXVIII, 1 La charité de ceux d’autrefois leur faisait racheter les captifs, XXX, 11. Ne cessent de louer la dévotion de Pepin, à cause des libéralités que la politique lui fit faire aux églises, XXXI, 9.

MOÏSE. On aurait dû, pour arrêter la communication du mal vénérien, prendre pour modèle les lois de Moïse sur la lèpre, XIV, 11. Le caractère des Juifs l’a souvent forcé, dans ses lois, de se relâcher de la loi naturelle, XV, 17. Avait réglé qu’aucun Hébreu ne pourrait être esclave que six ans ; cette loi était fort sage : pourquoi XV, 18. Comment veut que ceux des Juifs qui avaient plusieurs femmes les traitassent, XVI, 7. Réflexion qui est l’éponge de toutes les difficultés que l’on peut opposer à ses lois, XIX, 21. Sagesse de ses lois au sujet des asiles, XXV, 3. Pourquoi a permis le mariage entre le beau-frère et la belle-sœur, XXVI, 14.

Molosses. Se trompèrent dans le choix des moyens qu’ils employèrent pour tempérer le pouvoir monarchique, XI, 10.

Monachisme. Ravages qu’il fait dans les pays où il est trop multiplié : pourquoi il est plus multiplié dans les pays chauds qu’ailleurs : c’est dans ces pays qu’on en devrait plus arrêter les progrès, XIV, 7. Doit, dans les pays où il est établi, gêner la liberté des enfants sur le mariage, XXIII, 8. Voyez Moines.

Monarchie. Quelles sont les lois qui en dérivent, II, 4. Ce que c’est, et ce qui en constitue la nature, ibid. Quelle en est la maxime fondamentale, ibid. Les justices seigneuriales et ecclésiastiques y sont nécessaires, ibid. Les pouvoirs intermédiaires sont essentiels à sa constitution, ibid. Il doit y avoir un dépôt intermédiaire pour les lois ; à qui il doit être confié, ibid. Quel en est le principe, III, 2 et 7. Peut se soutenir sans beaucoup de probité, III, 3. La vertu n’est point le principe de ce gouvernement, III, 5. Comment elle subsiste, ibid. Les crimes publics y sont plus privés que dans une république, ibid. Comment on y supplée à la vertu, III, 6. L’ambition y est fort utile : pourquoi, III, 7. Illusion qui y est utile, et à laquelle on doit se prêter, ibid. Pourquoi les mœurs n’y sont jamais si pures que dans une république, IV, 2. Les mœurs y doivent avoir une certaine franchise, ibid. Dans quel sens on y fait cas de la vérité, ibid. La politesse y est essentielle, ibid. L’honneur y dirige toutes les façons de penser et toutes les actions, ibid. L’obéissance au souverain y est prescrite par les lois de toute espèce : l’honneur y met des bornes, ibid. L’éducation y doit être conforme aux règles de l’honneur, ibid. Comment les lois y sont relatives au gouvernement, V, 9. Les tributs y doivent être levés de façon qu’ils ne soient point onéreux au peuple, ibid. Les affaires y doivent-elles être exécutées promptement ? V, 10. Ses avantages sur l’état républicain, ibid. — Sur le despotisme, V, 11. Son excellence, ibid. La sûreté du prince y est attachée, dans les secousses, à l’incorruptibilité des différents ordres de l’état, ibid. Comparée avec le despotisme, ibid. Le prince y retient plus de pouvoir qu’il n’en communique à ses officiers, V, 16. Y doit-on souffrir que les citoyens refusent les emplois publics ? V, 19. Les emplois militaires n’y doivent pas être réunis avec les civils, ibid. La vénalité des charges y est utile, ibid. Il n’y faut point de censeurs, ibid. Les lois y sont nécessairement multipliées, VI, 1. Causes de la multiplicité et de la variation des jugements qui s’y rendent, ibid. Les formalités de justice y sont nécessaires, VI, 2. Comment s’y forment les jugements, VI, 4. La puissance de juger y doit être confiée aux magistrats, à l’exclusion même des ministres, VI, 6. La clémence y est plus nécessaire qu’ailleurs, VI, 21. Il n’y faut point de lois somptuaires ; dans quel cas elles y sont utiles, VII, 4. Finit par la pauvreté, ibid. Pourquoi les femmes y ont peu de retenue, VII, 9. N’a pas la bonté des mœurs pour principe, VII, 13. Les dots des femmes y doivent être considérables. VII, 15. La communauté de biens entre mari et femme y est utile, ibid. Les gains nuptiaux des femmes y sont inutiles, ibid. Ce qui fait sa gloire et sa sûreté, VIII, 5. Causes de la destruction de son principe : 1º Si l’on ôte au corps leurs prérogatives, et aux villes leurs privilèges. 2º Si le souverain veut tout faire par lui-même. 3º S’il ôte arbitrairement les fonctions naturelles des uns, pour les donner à d’autres. 4º S’il préfère ses fantaisies à ses volontés. 5º S’il rapporte tout à lui. 6º S’il ne se croit pas assez gardé par son pouvoir et par l’amour de ses sujets. 7º Si l’on peut être couvert d’infamie et de dignités. 8º Si le prince change sa justice en sevérité. 9º si des âmes lâches viennent à croire que l’on doit tout au prince et rien à la patrie. 10º Si le pouvoir du monarque, devenant immense, diminue la sûreté, VIII, 6 et 7. Danger de la corruption de son principe, VIII, 8. Ne peut subsister dans un état composé d’une seule ville, VIII, 16. Propriétés distinctives de ce gouvernement, VIII, 17. Moyen unique, mais funeste, pour la conserver, quand elle est trop étendue, ibid. Esprit de ce gouvernement, IX, 2. Comment elle pourvoit à sa sûreté, IX, 5. Quand doit faire des conquêtes : comment doit se conduire avec les peuples conquis et avec ceux de l’ancien domaine. Beau tableau d’une monarchie conquérante, X, 9. Précautions qu’elle doit prendre pour en conserver une autre qu’elle a conquise, X, 10. Conduite qu’elle doit tenir envers un grand état qu’elle a conquis, X, 15. Objet principal de ce gouvernement, XI, 5. Tableau raccourci de celles que nous connaissons, XI, 7. Pourquoi les anciens n’avaient pas une idée claire de ce gouvernement, XI, 8. Le premier plan de celles que nous connaissons fut formé par les barbares qui conquirent l’empire romain, ibid. Ce que les Grecs appellaient ainsi, dans les temps héroïques, XI, 11. Celle des temps héroïques des Grecs comparées avec celles que nous connoissons aujourd’hui,ibid. Quelle était la nature de celle de Rome, sous les rois, XI, 12. Pourquoi peut apporter plus de modération qu’une république, dans le gouvernement des peuples conquis, XI, 19. Les écrits satiriques ne doivent pas y être punis sévèrement : ils y ont leur utilité. XII, 13. Mesures que l’on doit y garder dans les lois qui concernent la révélation des conspirations, XII, 17. Des choses qui y attaquent la liberté, XII, 22. Il ne doit point y avoir d’espions, XII, 23. Comment doit être gouvernée, XII, 25. En quoi y consiste la félicité des peuples, ibid. Quel est le point de perfection dans le gouvernement monarchique, ibid. Le prince y doit être accessible, XII. 26. Tous les sujets d’un état monarchique doivent avoir la liberté d’en sortir, XII, 30. Tributs qu’on y doit lever sur les peuples que l’on a rendus esclaves de la glèbe, XIII, 5. On peut y augmenter les tributs, XIII, 13. Quel impôt y est le plus naturel, ibid. Tout est perdu, quand la profession des traitants y est honorée, XIII, 20. Il n’y faut point d’esclaves, XV, 1. Quand il y a des esclaves, la pudeur des femmes esclaves doit être à couvert de l’incontinence de leurs maîtres, XV, 12. Le grand nombre d’esclaves y est dangereux, XV, 13. Il est moins dangereux d’y armer des esclaves que dans une république, XV, 14. S’établit plus facilement dans les pays fertiles qu’ailleurs, XVIII, 1. Dans les plaines, XVIII, 2. S’unit naturellement avec la liberté des femmes, XIX, 15. S’allie très-facilement avec la religion chrétienne, XIX, 18. Le commerce de luxe y convient mieux que celui d’économie, XX, 4. Les fonds d’une banque n’y sont pas en sûreté, non plus que les trésors trop considérables des particuliers, XX, 10. On n’y doit point établir de port franc, XX, 11. Il n’est pas utile au monarque que la noblesse y puisse faire le commerce, XX, 21. Comment doit acquitter ses dettes, XXII. 18. Les bâtards y doivent être moins odieux que dans une république, XXIII, 6. Deux sophismes ont toujours perdu et perdront toujours les monarchies. Quels sont ces sophismes, XXIII, 11. S’accommode mieux de la religion catholique que de la protestante, XXIV, 5. Le pontificat y doit être séparé de l’empire, XXV, 8. L’inquisition n’y peut faire autre chose que des délateurs et des traîtres, XXVI, 11. L’ordre de succession à la couronne y doit être fixé, XXVI, 16. On y doit encourager les mariages, et par les richesses que les femmes peuvent donner, et par l’espérance des successions qu’elles peuvent procurer, XXVII, 1. On y doit punir ceux qui prennent parti dans les séditions, XXIX, 3.

Monarchie élective. Doit être soutenue par un corps aristocratique, XI, 13. C’est aux lois politiques et civiles à y décider dans quel cas la raison veut que la couronne soit déférée aux enfants, ou à d’autres, XXVI, 6. Celle de France l’était sous la seconde race, XXXI, 17.

Monarque. Comment doit gouverner. Quelle doit être la règle de ses volontés, II, 4, III, 2. Ce qui arrête le monarque qui marche au despotisme, II, 4. L’honneur met des bornes à sa puissance, III, 10. Son pouvoir dans le fonds, est le même que celui du despote, ibid. Est plus heureux qu’un despote, V, 12. Ne doit récompenser ses sujets qu’en honneurs qui conduisent à la fortune, V, 18. Ne peut être juge des crimes de ses sujets, VI. 5. Il doit interdire le pouvoir de juger à ses ministres, et le réserver aux magistrats, ibid. Quand il enfreint les lois, il travaille pour les séditieux contre lui-même, ibid. Combien la clémence lui est utile, VI, 21. Ce qu’il doit éviter pour gouverner sagement et heureusement, VIII, 6. C’est un crime de lèse-majesté contre lui que de changer son pouvoir de nature, en le rendant immense, et en détruisant par là sa sûreté, VIII, 7. En quoi consiste sa puissance, et ce qu’il doit faire pour la conserver, IX, 6. Il faut un monarque dans un état vraiment libre, XI, 6. Comment, dans un état libre, il doit prendre part à la puissance législative, ibid. Les anciens n’ont imaginé que de faux moyens pour tempérer son pouvoir, XI, 9 et 10. Quelle est sa vraie fonction, XI, 11. Il a toujours plus l’esprit de probité que les commissaires qu’il nomme pour juger ses sujets, XII, 22. Bonheur des bons monarques : pour l’être, ils n’ont qu’à laisser les lois dans leur force, XII, 23. On ne s’en prend jamais à lui des calamités publiques ; on les impute aux gens corrompus qui l’obsèdent, ibid. Comment doit manier sa puissance, XII, 25. Doit encourager, et les lois doivent menacer, ibid. Doit être accessible, ibid. Ses mœurs : description admirable de la conduite qu’il doit tenir avec ses sujets XII, 27. Égards qu’il doit à ses sujets, XII, 28.

Monastères. Comment entretenaient la paresse en Angleterre : leur destruction a contribué à établir l’esprit de commerce et d’industrie, XXIII, 29. Ceux qui vendent leurs fonds à vie, ou qui font des emprunts à vie, jouent contre le peuple, mais tiennent la banque contre lui : le moindre bon sens fait voir que cela ne doit pas être permis, XXV, 6.

Monde physique. Ne subsiste que parce que ses lois sont invariables, I, 2. Mieux gouverné que le monde intelligent : pourquoi, ibid.

MONLUC (Jean de). Auteur du registre Olim, XXVIII, 29.

Monnae. Est, comme les figures de géométrie, un signe certain que le pays où l’on en trouve est habité par un peuple policé, XVIII, 15. Lois civiles des peuples qui ne la connaissent point, XVIII, 16. Est la source de presque toutes les lois civiles, parce qu’elle est la source des injustices qui viennent de la ruse, ibid. Est la destructrice de la liberté, XVIII, 17. Raison de son usage, XXII, 1. Dans quel cas est nécessaire, ibid. Quelle en doit être la nature et la forme, XXII, 2. Les Lydiens sont les premiers qui aient trouvé l’art de la battre, ibid. Quelle était originairement celle des Athéniens, des Romains : ses inconvénients, ibid. Dans quel rapport elle doit être, pour la prospérité de l’État, avec les choses qu’elle représente, ibid. Était autrefois représentée, en Angleterre, par tous les biens d’un Anglais, ibid. Chez les Germains, elle devenait bétail, marchandise ou denrée ; et ces choses devenaient monnaie, ibid. Est un signe des choses, et un signe de la monnaie même, ibid. Combien il y en a de sortes, XXII, 3. Augmente chez les nations policées, et diminue chez les nations barbares, XXII, 4. Il serait utile qu’elle fût rare, XXII. 5. C’est en raison de sa quantité que le prix de l’usure diminue, XXII, 6. Comment, dans sa variation, le prix des choses se fixe, XXII, 7. Les Africains en ont une, sans en avoir aucune. XXII, X. Preuves, par calcul, qu’il est dangereux à un état de hausser ou baisser la monnaie, XXII, 10. Quand les Romains firent des changements à la leur, pendant les guerres puniques, ce fut un coup de sagesse qui ne doit point être imité parmi nous, XXII, 11. A haussé ou baissé, à Rome, à mesure que l’or et l’argent y sont devenus plus ou moins communs, XXII, 12. Époque et progression de l’altération qu’elle éprouva sous les empereurs romains, XXII, 13. Le change empêche qu’on ne la puisse altérer jusqu’à un certain point, ibid.

Monnaie idéale. Ce que c’est, XXII, 3.

Monnaie réelle. Ce que c’est, XXII, 3. Pour le bien du commerce, on ne devrait se servir que de monnaie réelle, ibid.

Monnayeurs (faux). La loi qui les déclarait coupables de lèse-majesté, était une mauvaise loi, XII, 8.

Montagnes. La liberté s’y conserve mieux qu’ailleurs, XVIII, 2.

Montagnes d’argent. Ce que l’on appellait ainsi, XXI, 11.

MONTESQUIEU. Vingt ans avant la publication de l’Esprit des Lois, avait composé un petit ouvrage qui y est fondu, XXI, 22. Peu importe que ce soit lui, ou d’anciens et célèbres jurisconsultes, qui disent des vérités, pourvu que ce soient des vérités, XXVIII, 4. Promet un ouvrage particulier sur la monarchie des Ostrogoths, XXX, 12. Preuves qu’il n’est ni déiste ni spinosiste, D, I, 1. Admet une religion révélée : croit et aime la religion chrétienne, D. II, 1. N’aime point à dire des injures, même à ceux qui cherchent à lui faire les plus grands maux, D. I, 11, deuxième objection. Obligé d’omettre quantité de choses qui étaient de son sujet, a-t-il dû parler de la grâce, qui n’était point son sujet, D. 1, 11, neuvième objection. Son indulgence pour le nouvelliste ecclésiastique, D. I, 11, dixième objection. Est-il vrai qu’il regarde les préceptes de l’Évangile comme des conseils ? D. art. des conseils de religion. Pourquoi il a répondu au nouvelliste ecclésiastique, D. Troisième partie.

MONTÉSUMA. Ne disait point une absurdité, quand il soutenait que la religion des Espagnols est bonne pour leur pays, et celle du Mexique pour le Mexique, XXIV, 24.

Montfort. Les coutumes de ce comté tirent leur origine des lois du comte Simon, XXVIII, 45.

Mont Janicule. Pourquoi le peuple de Rome s’y retira : ce qui en résulta, XII, 21.

MONTPENSIER (la duchesse de.) Les malheurs qu’elle attira sur Henri III prouvent qu’un monarque ne doit jamais insulter ses sujets, XII, 28.

Mont Sacré. Pourquoi le peuple de Rome s’y retira, XII, 21.

Morale. Ses lois empêchent, à cbaque instant, l’homme de s’oublier lui-même, I, 1. Ses règles doivent être celles de toutes les fausses religions, XXIV, 8. On est attaché à une religion, à proportion de la pureté de sa morale, XXV, 2. Nous aimons spéculativement, en matière de morale, tout ce qui porte le caractère de sévérité, XXV, 4.

Mort civile. Était encourue, chez les Lombards, pour la lèpre, XIV, 11.

Moscovie. Les empereurs mêmes y travaillent à détruire le despotisme, V, 14. Le czar y choisit qui il veut pour son successeur, ibid. Le défaut de proportion dans les peines y cause beaucoup d’assassinats, VI, 17. L’obscurité où elle avait toujours été dans l’Europe, contribua à la grandeur relative de la France sous Louis XIV, IX, 9. Loi sage établie dans cet empire par Pierre Ier, XIII, 6. Ne peut sortir du despotisme, parce que ses lois sont contraires au commerce et aux opérations du change, XXII, 14.

Moscovites. Idée plaisante qu’ils avaient de la liberté, XI, 2. Combien sont insensibles à la douleur : raison physique de cette insensibilité, XIV, 2. Pourquoi se vendent si facilement, XV, 6. Pourquoi ont changé si facilement de mœurs et de manières, XIX, 14 et 15.

Mosquées. Pourquoi Gengiskan les méprisa si fort, quoiqu’il approuvât tous les dogmes des mahométans, XXV, 3.

Moulins. Il serait peut-être utile qu’ils n’eussent point été inventés, XXIII, 15.

Moussons. La découverte de ces vents est l’époque de la navigation en pleine mer, XXI, 9.

Mouvement, Est la loi du monde physique ; ses règles sont invariables ; ses variations mêmes sont constantes, I, 1.

Muet. Pourquoi ne peut pas tester, XXVII, 1.

Multiplication. Est beaucoup plus grande chez les peuples naissants que chez les peuples formés, XXIII, 10.

MUMMOLUS. L’abus qu’il fit de la confiance de son père, prouve que les comtes, à force d’argent, rendaient perpétuels leurs offices, qui n’étaient qu’annuels, XXXI, 1.

Musique. Les anciens la regardaient comme une science nécessaire aux bonnes mœurs, IV, 8. Différence des effets qu’elle produit eu Angleterre et en Italie : raisons physiques de cette différence, tirée de la différence des climats, XIV, 2.

MUTIUS CEVOLA.Punit les traitants, pour rappeler les bonnes mœurs, XI, 18.

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