R

Rachat. Origine de ce droit féodal, XXXI, 33.

RACHIS. Ajouta de nouvelles lois à celles des Lombards, XXVIII, 1.

RACINE. Éloge de la Phèdre de ce poëte, XXVI, 4.

RADAMANTE. Pourquoi expédiait-il les procès avec célérité ? XIX, 22.

Raguse. Durée des magistratures de cette république, II, 3.

Raillerie. Le monarque doit toujours s’en abstenir, XII, 28.

Raison. Il y en a une primitive, qui est la source de toutes les lois. I, 1. Ce que l’auteur pense de la raison portée à l’excès, XI, 6. Ne produit jamais de grands effets sur l’esprit des hommes, XIX, 27. La résistance qu’on lui oppose est son triomphe, XXVIII, 38.

Rang. Ceux qui sont établis parmi nous sont utiles ; ceux qui sont établis aux Indes, par la religion, sont pernicieux, XXIV, 22. En quoi consistait leur différence chez les anciens Francs, XXVIII, 4.

RAOUL, duc de Normandie. A accordé les coutumes de cette province, XXVIII, 45.

Rappel. Voyez Successions.

Rapport. Les lois sont les rapports qui dérivent de la nature des choses, I, 1. Celui de Dieu avec l’univers, I, 1. — De ses lois avec sa sagesse et sa puissance, ibid. Les rapports de l’équité sont antérieurs à la loi primitive qui les établit, ibid.

Rapt. De quelle nature est ce crime, XII, 4.

Rareté de l’or et de l’argent. Sous combien d’acceptions on peut prendre cette expression : ce que c’est relativement au change ; ses effets, XXII, 9.

Rathimburges, Étaient la même chose que les juges ou les échevins, XXX, 18.

Recéleurs. Punis en Grèce, à Rome et en France, de la même peine que le voleur : cette loi, qui était juste en Grèce et à Rome, est injuste en France : pourquoi, XXIX, 12.

RECESSUINDE. La loi par laquelle il permettait aux enfants d’une femme adultère d’accuser leur mère, était contraire à la nature, XXVI, 4. Fut un des réformateurs des lois des Wisigoths, XXVIII, 1. Proscrivit les lois romaines, XXVIII, 7. Leva la prohibition des mariages entre les Goths et les Romains : pourquoi, ibid. Voulut inutilement abolir le combat judiciaire, XXVIII, 18.

Recommander. Ce que c’était que se recommander pour un bénéfice, XXX, 22.

Récompenses. Trop fréquentes, annoncent la décadence d’un état, V, 18. Le despote n’en peut donner à ses sujets qu’en argent ; le monarque en honneurs qui conduisent à la fortune ; et la république en honneurs seulement, ibid. Une religion qui n’en promettrait pas pour l’autre vie, n’attacherait pas beaucoup, XXV, 2.

Réconciliation. La religion en doit fournir un grand nombre de moyens, lorsqu’il y a beaucoup de sujets de haine dans un état, XXIV, 17.

Reconnaissance. Est une vertu prescrite par une loi antérieure aux lois positives, I, 1.

Régale. Ce droit s’étend-il sur les églises des pays nouvellement conquis, parce que la couronne du roi est ronde ? XXIX, 16.

Régie des revenus de l’état. Ce que c’est : ses avantages sur les fermes : exemples tirés des grands états, XIII, 19 ; XX, 13.

Registre Olim. Ce que c’est, XXVIII, 39.

Registres publics. A quoi ont succédé : leur utilité, XXVIII, 44.

Reines régnantes et douairières. Il leur était permis, du temps de Gontran et de Childebert, d’aliéner pour toujours, même par testament, les choses qu’elles tenaient du fisc, XXXI, 7.

Religion. L’auteur en parle, non comme théologien, mais comme politique : il ne veut qu’unir les intérêts de la vraie religion avec la politique : c’est être fort injuste que de lui prêter d’autres vues, XXIV, 1. C’est par ses lois que Dieu rappelle sans cesse l’homme à lui, I, 1. Pourquoi a tant de force dans les états despotiques, II, 4. Est, dans les états despotiques, supérieure aux volontés du prince, III, 10. Ne borne point, dans une monarchie, les volontés du prince, ibid. Ses engagements ne sont point conformes à ceux du monde ; c’est là une des principales sources de l’inconséquence de notre conduite, IV, 4. Quels sont les crimes qui l’intéressent, XII, 4. Peut mettre un peu de liberté dans les états despotiques, XII, 29. Raisons physiques de son immutabilité en Orient, XIV, 4. Doit, dans les climats chauds, exciter les hommes à la culture des terres, XIV, 7. A-t-on droit, pour travailler à sa propagation, de réduire en esclavage ceux qui ne la professent pas ? C’est cette idée qui encouragea les destructeurs de l’Amérique dans leurs crimes, XV, 4. Gouverne les hommes concurremment avec le climat, les lois, les mœurs, etc., de là naît l’esprit général d’une nation, XIX, 4. Corrompit les mœurs à Corinthe, XXI, 7. A établi, dans certains pays, divers ordres de femmes légitimes, XXIII, 5. C’est par raison de climat qu’elle veut, à Formose, que la prêtresse fasse avorter les femmes qui accoucheraient avant l’âge de trente-cinq ans, XXIII, 16. Les principes de différentes religions, tantôt choquent, tantôt favorisent la propagation, XXIII, 21. Entre les fausses, la moins mauvaise est celle qui contribue le plus au bonheur des hommes dans cette vie, XXIV, 1. Vaut-il mieux n’en avoir point du tout que d’en avoir une mauvaise ? XXIV, 2. Est-elle un motif réprimant ? Les maux qu’elle a faits sont-ils comparables aux biens qu’elle a faits ? ibid. Doit donner plus de conseils que les lois, XXIV, 7. Quelle qu’elle soit, elle doit s’accorder avec les lois de la morale, XXIV, 8. Ne doit pas trop porter à la contemplation, XXIV, 11. Quelle est celle qui ne doit point avoir de crimes inexpiables, XXIV, 13. Comment sa force s’applique à celle des lois civiles. Son principal but doit être de rendre les hommes bons citoyens, XXIV, 14. Celle qui ne promet ni récompense, ni peine dans l’autre vie, doit être soutenue par des lois sévères, et sévèrement exécutées, ibid. Celle qui admet la fatalité absolue endort les hommes ; il faut que les lois civiles les excitent, ibid. Quand elle défend ce que les lois civiles doivent permettre, il est dangereux que, de leur côté, elles permettent ce qu’elle doit condamner, ibid. Quand elle fait dépendre le salut de certaines pratiques indifférentes, elle autorise la débauche , les déréglements et les haines, ibid. et XXIV, 22. C’est une chose bien funeste quand elle attache la justification à une chose d’accident, XXIV, 14. Celle qui ne promettrait, dans l’autre monde, que des récompenses et point de punitions, serait funeste, ibid. Comment celles qui sont fausses sont quelquefois corrigées par les lois civiles, XXIV, 15. Comment ses lois corrigent les inconvénients de la constitution politique, XXIV, 16. Comment peut arrêter l’effet des haines particulières, XXIV, 17. Comment ses lois ont l’effet des lois civiles, XXIV, 18. Ce n’est pas la vérité ou la fausseté des dogmes qui les rend utiles ou pernicieuses ; c’est l’usage ou l’abus qu’on fait de ces dogmes, XXIV, 19. Ce n’est pas assez qu’elle établisse un dogme, il faut qu’elle le dirige, ibid. Il est bon qu’elle nous mène à des idées spirituelles, ibid. Comment peut encourager la propagation, ibid. Usages avantageux ou pernicieux qu’elle peut faire de la métempsycose, XXIV, 21. Ne doit inspirer de mépris que pour les vices, ibid. Doit être fort réservée dans l’établissement des fêtes qui obligent à la cessation du travail ; elle doit même, à cet égard, consulter le climat, XXIV, 23. Est susceptible de lois locales, relatives à la nature et aux productions du climat, XXIV, 24. Moyens de la rendre plus générale, ibid. Il y a de l’inconvénient à transporter une religion d’un pays à un autre, XXIV, 25. Celle qui est fondée sur le climat ne peut sortir de son pays, XXIV, 26. Toute religion doit avoir ses dogmes particuliers et un culte général, ibid. Différentes causes de l’attachement plus ou moins fort que l’on peut avoir pour sa religion. 1º L’idolâtrie nous attire sans nous attacher. La spiritualité ne nous attire guère ; mais nous y sommes attachés. 2º La spiritualité, jointe aux idées sensibles dans le culte, attire et attache. De là, les catholiques tiennent plus à leur religion que les protestans à la leur. 3º La spiritualité jointe à une idée de distinction de la part de la divinité. De là, tant de bons musulmans. 4º Beaucoup de pratiques qui occupent. De là, l’attachement des mahométans, des Juifs, et l’indifférence des barbares. 5º La promesse des récompenses et la crainte des peines. 6º La pureté de la morale. 7º La magnificence du culte. 8º L’établissement des temples, XXV, 2. Nous aimons, en fait de religion, tout ce qui suppose un effort, XXV, 4. Pourquoi a introduit le célibat de ses ministres, ibid. Bornes que les lois civiles doivent mettre aux richesses de ses ministres, XXV, 5. Il faut faire des lois d’épargne, XXV, 7. Ne doit pas, sous prétexte de dons, exiger ce que les nécessités de l’état ont laissé aux peuples, ibid. Ne doit pas encourager les dépenses de funérailles, ibid. Celle qui a beaucoup de ministres doit avoir un pontife, XXV, 8. Quand on en tolère plusieurs dans un état, on doit les obliger de se tolérer entre elles, XXV, 9. Celle qui est opprimée devient elle-même tôt ou tard réprimante, ibid. Il y a que celles qui sont intolérantes qui aient du zèle pour leur propagation, XXV, 10. C’est une entreprise fort dangereuse pour un prince, même despotique, de vouloir changer celle de son état : pourquoi, XXV, 11. Excès horrible et inconséquences monstrueuses qu’elle produit quand elle dégénère en superstition, XXV, 12 et 13. Elle court risque d’être cruellement persécutée et bannie, si elle résiste, avec roideur, aux lois civiles qui lui sont opposées, XXV, 15. Pour en faire changer, les invitations, telles que sont la faveur, l’espérance de la fortune, etc., sont plus fortes que les peines, XXV, 12. Sa propagation est difficile, surtout dans les pays éloignés, dont le climat, les lois, les mœurs et les manières sont différents de ceux où elle est née, et encore plus dans les grands empires despotiques, XXV, 15. C’est la seule chose fixe qu’il y ait dans un état despotique, XXVI, 2. D’où vient sa principale force, ibid C’est elle qui, dans certains états, fixe le trône dans certaines familles, XXVI, 6. On ne doit point décider par ses préceptes, lorsqu’il s’agit de ceux de la loi naturelle, XXVI, 7. Ne doit pas ôter la défense naturelle par des austérités de pure discipline, ibid. Ses lois ont plus de sublimité, mais moins d’étendue que les lois civiles, XXVI, 9. Objet de ses lois, ibid. Les principes de ses lois peuvent rarement régler ce qui doit l’être par les principes du droit civil, ibid. Dans quel cas on ne doit pas suivre sa loi qui défend, mais la loi civile qui permet, XXVI, 10. Dans quel cas il faut suivre ses lois, à l’égard des mariages ; et dans quel cas il faut suivre les lois civiles, XXVI, 13. Les idées de religion ont souvent jeté les hommes dans de grands égarements, XXVI, 14. Quel est son esprit, ibid. De ce qu’elle a consacré un usage, il ne faut pas conclure que cet usage est naturel, ibid. Est-il nécessaire de la rendre uniforme dans toutes les parties de l’état ? XXIX, 18. Dans quelles vues l’auteur a parlé de la vraie, et dans quelle vue il a parlé des fausses, D. Première partie, septième et dixième objections.

Religion catholique. Convient mieux à une monarchie que la protestante, XXIV, 5.

Religion chrétienne. Combien nous a rendus meilleurs, X, 3. Il est presque impossible qu’elle s’établisse jamais à la Chine, XIX, 18. Peut s’allier très-difficilement avec le despotisme, facilement avec la monarchie et le gouvernement républicain, ibid., XXIV, 3. Sépare l’Europe du reste de l’univers ; s’oppose à la réparation des pertes qu’elle fait du côté de la population, XXIII, 25. A pour objet le bonheur éternel et temporel des hommes ; elle veut donc qu’ils aient les meilleures lois politiques et civiles, XXIV, 1. Avantages qu’elle a sur toutes les autres religions, même par rapport à cette vie, XXIV, 3. N’a pas seulement pour objet notre félicité future, mais elle fait notre bonheur dans ce monde : preuve par faits, ibid. Pourquoi n’a point de crimes inexpiables : beau tableau de cette religion, XXIV, 13.

L’Esprit des Lois n’étant qu’un ouvrage de pure politique et de pure jurisprudence, l’auteur n’a pas eu pour objet de faire croire à la religion chrétienne, mais il a cherché à la faire aimer, D. Première partie, I. Preuve que M. de Montesquieu la croyait et l’aimait, ibid. II. Ne trouve d’obstacles nulle part où Dieu la veut établir. D. art. Tolérance, Christianisme.

Religion de l’île Formose. La singularité de ses dogmes prouve qu’il est dangereux qu’une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, XXIV, 14.

Religion des Indes. Prouve qu’une religion, qui justifie par une chose d’accident, perd inutilement le plus grand ressort qui soit parmi les hommes, XXIV, 14.

Religion des Tartares de Gengiskan. Ses dogmes singuliers prouvent qu’il est dangereux qu’une religion condamne ce que le droit civil doit permettre, XXIV, 14.

Religion juive. A été autrefois chérie de Dieu ; elle doit l’être encore : réfutation de ce raisonnement. qui est la source de l’aveuglement des Juifs, XXV, 13.

Religion naturelle. Est-ce en être sectateur de dire que l’homme pouvait, à tous les instants, oublier son créateur, et que Dieu l’a rappelé à lui par les lois de la religion ? D. Première partie, septième objection, — que le suicide est, en Angleterre, l’effet d’une maladie ? D. ibid, dixième objection, — que d’expliquer quoique chose de ses principes ? D. ibid. Loin d’être la même chose que l’athéisme, c’est elle qui fournit les raisonnements pour le combattre, D. ibid.

Religion protestante. Pourquoi est-elle plus répandue dans le Nord ? XXIV, 5.

Religion révélée. L’auteur en reconnaît une : preuve, D. Première partie, II.

Remontrances. Ne peuvent avoir lieu dans le despotisme, III, 10. Leur utilité dans une monarchie, V, 10.

Remontrances aux inquisiteurs d’Espagne et de Portugal, où l’injustice et la cruauté de l’inquisition sont démontrées, XXV, 13.

Renonciation à la couronne. Il est absurde de revenir contre par les restrictions tirées de la loi civile, XXVI, 10. Celui qui la fait, et ses descendants contre qui elle est faite, peuvent d’autant moins se plaindre que l’état aurait pu faire une loi pour les exclure, XXVI, 23.

Rentes. Pourquoi elles baissèrent après la découverte de l’Amérique, XXII, 6.

Rentiers. Ceux qui ne vivent que de rentes sur l’état et sur les particuliers, sont-ils ceux de tous les citoyens qui, comme les moins utiles à l’état, doivent être les moins ménagés ? XXII, 18.

Repos. Plus les causes physiques y portent les hommes, plus les causes morales les en doivent éloigner, XIV, 5.

Représentants du peuple dans un état libre. Quels ils doivent être, par qui choisis, et pour quel objet XI, 6. et suiv. Quelles doivent être leurs fonctions, ibid.

République. Combien il y en a de sortes, II, 2. Comment se change en état monarchique, ou même despotique, II, 3. Nul citoyen n’y doit être revêtu d’un pouvoir exorbitant, ibid. Exception à cette règle, ibid. Quelle y doit être la durée des magistratures, ibid. Quel en est le principe, III, 3. Peinture exacte de son état, quand la vertu n’y règne plus, ibid. Les crimes privés y sont plus publics que dans une monarchie, III, 5. L’ambition y est pernicieuse, III, 7. Pourquoi les mœurs y sont plus pures que dans une monarchie, IV, 2. Combien l’éducation y est essentielle, IV, 5. Comment peut être gouvernée sagement, et être heureuse, V, 3. Les récompenses n’y doivent consister qu’en honneurs, V, 18. Y doit-on contraindre les citoyens d’accepter les emplois publics ? V, 19. Les emplois civils et militaires doivent y être réunis, ibid. La vénalité des charges y serait pernicieuse, ibid. Il y faut des censeurs, ibid. Les formalités de justice y sont nécessaires, VI, 2. Dans les jugements, on y doit suivre le texte précis de la loi, VI, 3. Comment les jugements doivent s’y former, VI, 4. A qui le jugement des crimes de lèse-majesté y doit être confié ; et comment on y doit mettre un frein à la cupidité du peuple dans ses jugements, VI, 5. La clémence y est moins nécessaire que dans la monarchie, VI, 21. Les républiques finissent par le luxe, VII, 4. La continence publique y est nécessaire, VII, 8. Pourquoi les mœurs des femmes y sont austères, VII, 9. Les dots des femmes y doivent être médiocres, VII, 15. La communauté de biens entre mari et femme n’y est pas si utile que dans une monarchie, ibid. Les gains nuptiaux des femmes y seraient pernicieux, ibid. Une tranquillité parfaite, une sécurité entière, sont funestes aux états républicains, VIII, 6. Propriétés distinctives de ce gouvernement, VIII, 16. Comment pourvoit à sa sûreté, IX, 1. Il y a, dans ce gouvernement, un vice intérieur, auquel il n’y a point de remède, et qui le détruit tôt ou tard, ibid. Esprit de ce gouvernement, IX, 3. Quand et comment peut faire des conquêtes, X, 6. Conduite qu’elle doit tenir avec les peuples conquis, X, 8. On croit communément que c’est l’état où il y a le plus de liberté, XI, 2. Quel est le chef-d’œuvre de législation dans une petite république, XI, 11. Pourquoi quand elle conquiert, elle ne peut pas gouverner les provinces conquises, autrement que despotiquement, XI, 19. Il est dangereux d’y trop punir le crime de lèse-majesté, XII, 18. Comment on y suspend l’usage de la liberté, XII, 19. Lois qui y sont favorables à la liberté des citoyens, XII, 20. Quelles y doivent être les lois contre les débiteurs, XII, 21, Tous les citoyens y doivent-ils avoir la liberté de sortir des terres de la république ? XII, 30. Quels tributs elle peut lever sur les peuples qu’elle a rendus esclaves de la glèbe, XIII, 5. On y peut augmenter les tributs, XIII, 13. Ses revenus sont presque toujours en régie, XIII, 19. La profession des traitants n’y doit pas être honorée, XIII, 20. La pudeur des femmes esclaves y doit être à couvert de l’incontinence de leurs maîtres, XV, 12. Le grand nombre d’esclaves y est dangereux, XV, 13. Il est plus dangereux d’y armer les esclaves que dans une monarchie, XV, 14. Règlement qu’elle doit faire touchant l’affranchissement des esclaves, XV, 18. L’empire sur les femmes n’y pourrait pas être bien exercé, XVI, 9. Il s’en trouve plus souvent dans les pays stériles que dans les pays fertiles, XVIII, 1. II y a des pays où il serait impossible d’établir ce gouvernement, XIX, 2. S’allie très-facilement avec la religion chrétienne, XIX, 18. Le commerce d’économie y convient mieux que celui de luxe, XX, 5. On y peut établir un port franc, XX, 11. Comment doit acquitter ses dettes, XXII, 18. Les bâtards y doivent être plus odieux que dans les monarchies, XXIII, 6. II y en a où il est bon de faire dépendre les mariages des magistrats, XXIII, 7. On y réprime également le luxe de vanité et celui de superstition, XXV, 7. L’inquisition n’y peut former que de malhonnêtes gens, XXVI, 11. On y doit faire en sorte que les femmes ne puissent s’y prévaloir, pour le luxe, ni de leurs richesses, ni de l’espérance de leurs richesses, XXVII, 1. Il y a certaines républiques où l’on doit punir ceux qui ne prennent aucun parti dans les séditions, XXIX, 3.

Républiques fédératives. Ce que c’est. Cette espèce de corps ne peut être détruit : pourquoi, VIII, 16. De quoi doit être composée, IX, 3. Ne peut que très-difficilement subsister, si elle est composée de républiques et de monarchies : raisons et preuves, ibid. Les états qui la composent ne doivent point conquérir les uns sur les autres, X, 6.

Républiques anciennes. Vice essentiel qui les travaillait, XI, 6. Tableau de celles qui existaient dans le monde avant la conquête des Romains. Tous les peuples connus, hors la Perse, étaient alors en république, XI, 8.

Républiques d’Italie. Les peuples y sont moins libres que dans nos monarchies : pourquoi, XI, 6. Touchent presque au despotisme : ce qui les empêche de s’y précipiter, ibid.

Républiques grecques. Dans les meilleures, les richesses étaient aussi onéreuses que la pauvreté, VII, 3. Leur esprit était de se contenter de leur territoire : c’est ce qui les fit subsister si longtemps, VIII, 16.

Répudiation. La faculté d’en user était accordée, à Athènes, à la femme comme à l’homme, XVI, 15. Différence entre le divorce et la répudiation : la faculté de répudier doit être accordée, partout où elle a lieu, aux femmes comme aux hommes : pourquoi, ibid. Est-il vrai que, pendant cinq cent vingt ans, personne n’osa, à Rome, user du droit de répudier, accordé par la loi, XVI, 16. Les lois sur cette matière changèrent, à Rome, à mesure que les mœurs y changèrent, XIX, 26.

Rescrits. Sont une mauvaise sorte de législation : pourquoi, XXIX, 17.

Restitutions. Il est absurde de vouloir employer contre la renonciation à une couronne celles qui sont tirées de la loi civile, XXVI. 16.

Résurrection des corps. Ce dogme, mal dirigé, peut avoir des conséquences funestes, XXIV, 19.

Retrait lignager. Pernicieux dans une aristocratie, V, 8. Utile dans une monarchie, s’il n’était accordé qu’aux nobles, V, 9. Quand a pu commencer à avoir lieu, à l’égard des flefs, XXXI, 34.

Revenus publics. Usage qu’on en doit faire dans une aristocratie, V, 8. Leur rapport avec la liberté : en quoi ils consistent : comment on peut et on doit les fixer, XIII, 1.

Révolutions. Ne peuvent se faire qu’avec des travaux infinis et de bonnes mœurs ; et ne peuvent se soutenir qu’avec de bonnes lois, V, 7. Difficiles et rares dans les monarchies ; faciles et fréquentes dans les états despotiques, V, 11, Ne sont pas toujours accompagnées de guerre, ibid. Remettent quelquefois les lois en vigueur, XI, 13.

Rhodes. On y avait outré les lois touchant la sûreté du commerce, XX, 17. A été une des villes les plus commerçantes de la Grèce, XXI, 7.

RHODES (le marquis de). Ses rêveries sur les mines des Pyrénées, XXI, 11.

Rhodiens. Quel était l’objet de leurs lois, XI, 5, XX, 17. Leurs lois donnaient le navire et sa charge à ceux qui restaient dedans pendant la tempête, XXVI, 25.

RICHELIEU (le cardinal de). Pourquoi exclut les gens de bas lieu de l’administration des affaires dans une monarchie, III, 6. Preuve de son amour pour le despotisme, V, 10. Suppose, dans le prince et dans ses ministres, une vertu impossible, V, 12. Donne, dans son testament, un conseil impraticable, XXIX, 16.

Richesses. Combien, quand elles sont excessives, rendent injustes ceux qui les possèdent, V, 5. Comment peuvent demeurer également partagées dans un état, VII, 1. Étaient aussi onéreuses dans les bonnes républiques grecques que la pauvreté, VII, 3. Effets bienfaisants de celles d’un pays, XIII, 2. En quoi les richesses consistent, XX, 23. Leurs causes et leurs effets, XXI, 6. Dieu veut que nous les méprisions : ne lui faisons donc pas voir, en lui offrant nos trésors, que nous les estimons, XXV, 7.

Ripuaires. La majorité était fixée par leur loi, XVIII, 26. Réunis avec les Saliens sous Clovis, conservèrent leurs usages, XXVIII, 1. Quand et par qui leurs usages furent mis en écrit, ibid. Simplicité de leurs lois : causes de cette simplicité, ibid. Comment leurs lois cessèrent d’être en usage chez les Français, XXVIII, 9. Leurs lois se contentaient de la preuve négative, XXVIII, 13, et toutes les lois barbares, hors la loi salique, admettaient la preuve par combat singulier, XXVIII, 14. Cas où ils admettaient la preuve par le fer chaud, XXVIII, 17. Voyez Francs ripuaires.

Rites. Ce que c’est à la Chine, XIX, 17.

Riz. Les pays qui en produisent sont beaucoup plus peuplés que d’autres, XXIII, 14.

Robe (gens de). Quel rang tiennent en France : leur état, leurs fonctions : leur noblesse comparée avec celle d’épée, XX, 22.

Rohan (duché de). La succession des rotures y appartient au dernier des mâles : raison de cette loi, XVIII, 21.

Rois. Ne doivent rien ordonner à leurs sujets qui soit contraire à l’honneur, IV, 2. Leur personne doit être sacrée, même dans les états les plus libres, XI, 6. Il vaut mieux qu’un roi soit pauvre, et son état riche, que de voir l’état pauvre, et le roi riche, XXI, 22. Leurs droits à la couronne ne doivent se régler par la loi civile d’aucun peuple, mais par la loi politique seulement, XXVI, 16.

Rois d’Angleterre. Sont presque toujours respectés au dehors et inquiétés au dedans, XIX, 27. Pourquoi, ayant une autorité si bornée, ont tout l’appareil et l’extérieur d’une puissance absolue, ibid.

Rois de France. Sont la source de toute justice dans leur royaume, XXVIII, 27. On ne pouvait fausser les jugements rendus dans leur cour, ou rendus dans celle des seigneurs par des hommes de la cour royale, ibid. Ne pouvaoient, dans le siècle de saint Louis, faire des ordonnances générales pour tout le royaume, sans le concert des barons, XXVIII, 29. Germe de l’histoire de ceux de la première race, XXX, 4. L’usage où ils étaient autrefois de partager leur royaume entre leurs enfants, est une des sources de la servitude de la glèbe et des fiefs, XXX, 11. Leurs revenus étaient bornés autrefois à leur domaine, qu’ils faisaient valoir par leurs esclaves, et au produit de quelques péages : preuves, XXX, 13. Dans les commencements de la monarchie, ils levaient des tributs sur les serfs de leurs domaines seulement ; ces tributs se nommaient census ou cens, XXX, 15, Bravoure de ceux qui régnèrent dans le commencement de la monarchie, XXX, 17. En quoi consistaient leurs droits sur les hommes libres, dans les commencements de la monarchie, XXX, 18. Ne pouvaient rien lever sur les terres des Francs : c’est pourquoi la justice ne pouvait pas leur appartenir dans les fiefs, XXX, 20. Férocité de ceux de la première race : ils ne faisaient pas les lois, mais suspendaient l’usage de celles qui étaient faites, XXXI, 2. En quelle qualité ils présidaient, dans les commencements de la monarchie, aux tribunaux et aux assemblées où se faisaient les lois ; et en quelle qualité ils commandaient leurs armées, XXXI, 4. Époque de l’abaissement de ceux de la première race, XXXI, 6. Quand et pourquoi les maires les tinrent enfermés dans leur palais, ibid. Ceux de la seconde race furent électifs et héréditaires en même temps, XXXI, 16. Leur puissance directe sur les fiefs. Comment et quand ils l’ont perdue, XXXI, 26.

Rois de Rome. Étaient électifs, XI,12. Quel était le pouvoir des cinq premiers, ibid. Quelle était leur compétence dans les jugements, XI,18.

Rois des Francs. Pourquoi portaient une longue chevelure, XVIII, 23. Pourquoi avaient plusieurs femmes, XVIII, 24. Leur majorité, XVIII, 26. Raison de leur esprit sanguinaire, XVIII, 29.

Rois des Germains. On ne pouvait l’être avant la majorité. Inconvénients qui firent changer cet usage, XVIII, 27. Étaient différents des chefs ; et c’est dans cette différence que l’on trouve celle qui était entre le roi et le maire du palais, XXXI, 4.

Romains. Pourquoi introduisirent les actions dans leurs jugements, VI, 4. Ont été longtemps réglés dans leurs mœurs : sobres et pauvres, VIII, 13. Avec quelle religion ils étaient liés par la foi du serment : exemples singuliers, ibid. Pourquoi plus faciles à vaincre chez eux qu’ailleurs, IX, 8. Leur barbarie dans les conquêtes, X, 3. Leurs usages ne permettaient pas de faire mourir une fille qui n’était pas nubile : comment Tibère concilia cet usage avec sa cruauté, XII, 14. Leur modération dans la punition des conspirations, XII, 18. Époque de la dépravation de leurs âmes, ibid. Avec quelles précautions ils privaient un citoyen de sa liberté, XII, 19. Pourquoi pouvaient s’affranchir de tout impôt, XIII, 12. Raisons physiques de la sagesse avec laquelle les peuples du nord se maintinrent contre leur puissance, XIV, 3. La lèpre était inconnue aux premiers Romains, XIV, 11. Ne se tuaient point sans sujet : différence, à cet égard, entre eux et les Anglais, XIV, 12. Leur police touchant les esclaves n’était pas bonne, XV, 12. Leurs esclaves sont devenus redoutables à mesure que les mœurs se sont corrompues, et qu’ils ont fait contre eux des lois plus dures. Détail de ces lois, XV, 16. Mithridate profitait de la disposition des esprits, pour leur reprocher les formalités de leur justice, XIX, 2. Les premiers ne voulaient point de roi, parce qu’ils en craignaient la puissance : du temps des empereurs, ils ne voulaient point de roi, parce qu’ils n’en pouvaient souffrir les manières, XIX, 3. Trouvaient, du temps de empereurs, qu’il y avait plus de tyrannie à les priver d’un baladin, qu’à leur imposer des lois trop dures, ibid. Idée bizarre qu’ils avaient de la tyrannie, sous les empereurs, ibid. Étaient gouvernés par les maximes du gouvernement et les mœurs anciennes, XIX, 4. Leur orgueil leur fut utile, parce qu’il était joint à d’autres qualités morales, XIX, 8. Motifs de leurs lois au sujet des donations à cause de noces, XIX, 25. Pourquoi leurs navires étaient plus vites que ceux des Indes, XXI, 6. Plan de leur navigation : leur commerce aux Indes n’était pas si étendu, mais était plus facile que le notre, XXI, 10. Ce qu’ils connaissaient de l’Afrique, ibid. Où étaient les mines d’où ils tiraient l’or et l’argent, XXI, 11. Leur traité avec les Carthaginois, touchant le commerce maritime, ibid. Belle description du danger auquel Mithridate les exposa, XXI, 12. Pour ne pas paraître conquérants, ils étaient destructeurs : conséquence de ce système, ibid. Leur génie pour la marine, XXI, 13. La constitution politique de leur gouvernement, leur droit des gens, et leur droit civil, étaient opposés au commerce, XXI, 14. Comment réussissent à faire un corps d’empire de toutes les nations conquises, XXI, 15. Ne voulaient point de commerce avec les barbares, ibid. N’avaient pas l’esprit de commerce, ibid. Leur commerce avec l’Arabie et les Indes, XXI, 16. Pourquoi le leur fut plus considérable que celui des rois d’Égypte, ibid. Leur commerce intérieur, ibid. Beauté et humanité de leurs lois, XXI, 17. Ce que devint le commerce après leur affaiblissement en Orient, XXI, 19. Quelle était originairement leur monnaie ; ses inconvénients, XXII, 2. Les changements qu’ils firent dans leur monnaie sont des coups de sagesse qui ne doivent pas être imités, XXII, 11. On ne les trouve jamais si supérieurs que dans le choix des circonstances où ils ont fait les biens et les maux, XXII, 12. Changements que leurs monnaies essuyèrent sous les empereurs, XXII, 13. Taux de l’usure dans les différents temps de la république : comment on éludait les lois contre l’usure : ravages qu’elle fit, XXII, 21. État des peuples, avant qu’il y eût des Romains, XXIII, 18. Ont englouti tous les états et dépeuplé l’univers, XX1II, 19. Furent dans la nécessité de faire des lois pour la propagation de l’espèce : détail de ces lois, XXIII, 20 et 21. Leur respect pour les vieillards, XXIII, 21. Leurs lois et leurs usages sur l’exposition des enfants, XXIII, 22. Tableau de leur empire, dans le temps de sa décadence, XXIII, 23. N’auraient pas commis les ravages et les massacres qu’on leur reproche, s’ils eussent été chrétiens, XXIV, 3. Loi injuste de ce peuple, touchant le divorce, XXVI, 3. Leurs règlements et leurs lois civiles, pour conserver les mœurs des femmes, furent changés quand la religion chrétienne eut pris naissance, XXVI, 9. Leurs lois défendaient certains mariages, et même les annulaient, XXVI, 13. Désignaient les frères et les cousins germains par le même mot, XXVI, 14. Quand il s’agit de décider du droit à une couronne, leurs lois civiles ne sont pas plus applicables que celles d’aucun autre peuple, XXVI, 16. Origine et révolutions de leurs lois sur les successions, Livre XXVII. Pourquoi leurs testaments étaient soumis à des formalités beaucoup plus nombreuses que ceux des autres peuples, XXVII, 1. Par quels moyens ils cherchèrent à réprimer le luxe de leurs femmes, ibid. Comment les formalités leur fournissaient des moyens d’éluder la loi ibid. Tarif de la différence que la loi salique mettait entre eux et les Francs, XXVIII, 3. Ceux qui habitaient dans le territoire des Wisigoths, étaient gouvernés par le code théodosien, XXVIII, 3. La prohibition de leurs mariages avec les Goths, fut levée par Récessuinde : pourquoi, XXVIII, 7. Pourquoi n’avaient point de partie publique, XXVIII, 36. Pourquoi regardaient comme un déshonneur de mourir sans héritier, XXIX, 8. Pourquoi ils inventèrent les substitutions, ibid. Il n’est pas vrai qu’ils furent tous mis en servitude, lors de la conquête des Gaules par les barbares ; ce n’est donc pas dans cette prétendue servitude qu’il faut chercher l’origine des flefs, XXX, 5. Ce qui a donné lieu à cette fable, XXX, 11. Leurs révoltes, dans les Gaules, contre les conquérants, sont la principale source de la servitude de la glèbe et des fiefs, ibid. Payaient seuls des tributs dans les commencements de la monarchie française, XXX, 12. Quelles étaient leurs charges dans la monarchie des Francs. XXX, 13. Ce n’est point de leur police générale que dérive ce qu’on appelait autrefois, dans la monarchie, census ou cens : ce n’est point de ce cens chimérique que dérivent les droits des seigneurs : preuves, XXX, 15. Ceux qui, dans la domination française, étaient libres, marchaientà la guerre sous les comtes, XXX, 17. Leurs usages sur l’usure, D. article Usure. Voyez Droit romain, Lois romaines, Rome.

Romans de chevalerie. Leur origine, XXVIII, 22.

Rome ancienne. Une des principales causes de sa ruine fut de n’avoir pas fixé le nombre des citoyens qui devaient former les assemblées, II, 2. Tableau raccourci des différentes révolutions qu’elle a essuyées, ibid. Pourquoi on s’y détermina si difficilement à élever les plébéiens aux grandes charges, ibid. Les suffrages secrets furent une des grandes causes de sa chute, ibid. Sagesse de sa constitution, ibid. Comment défendait son aristocratie contre le le peuple, II, 3. Utilité de ses dictateurs, ibid. Pourquoi ne put rester libre après Sylla, III, 3. Sources de ses dépenses publiques, V, 3. Par qui la censure y était exercée, V, 7. Loi funeste qui y fut établie par les décemvirs, V, 8. Sagesse de sa conduite, pendant qu’elle inclina vers l’aristocratie, ibid. Est admirable dans l’établissement de ses censeurs, ibid. Pourquoi, sous les empereurs, les magistratures y furent distinguées des emplois militaires, V, 19. Combien les lois y influaient dans les jugements, VI, 3. Comment les lois mirent un frein à la cupidité qui aurait pu diriger les jugements du peuple, VI, 5. Exemples de l’excès du luxe qui s’y introduisit, VII, 2. Comment les institutions y changèrent avec le gouvernement, VII, 11. Les femmes y étaient dans une perpétuelle tutelle. Cet usage fut abrogé : pourquoi, VII, 12. La crainte de Carthage l’affermit, VIII, 5. Quand elle fut corrompue, on chercha en vain un corps dans lequel l’on pût trouver des juges intègres, VIII, 12. Pendant qu’elle fut vertueuse, les Plébéiens eurent la magnanimité d’élever toujours les patriciens aux dignités qu’ils s’étaient rendues communes avec eux, ibid. Les associations la mirent en état d’attaquer l’univers, et mirent les barbares en état de lui résister, IX, I. Si Annibal l’eût prise, c’était fait de la république de Carthage, X, 6. Quel était l’objet de son gouvernement, XI, 6. On y pouvait accuser les magistrats : utilité de cet usage, XI, 6. Ce qui fut cause que le gouvernement changea dans cette république, ibid. Pourquoi cette république, jusqu’au temps de Marius, n’a point été subjuguée par ses propres armées, ibid. Description et causes des révolutions arrivées dans le gouvernement de cet état, XI, 12. Quelle était la nature de son gouvernement sous les rois, ibid. Comment la forme du gouvernement changea sous les deux derniers rois, ibid. Ne prit pas, après l’expulsion de ses rois, le gouvernement qu’elle devait naturellement prendre, XI, 13. Par quels moyens le peuple y établit sa liberté. Temps et motifs de l’établissement des différentes magistratures, XI, 14. Comment le peuple s’y assemblait, et quel était le temps de ces assemblées, ibid. Comment, dans l’état le plus florissant de la république, elle perdit tout-à-coup sa liberté, XI, 13. Révolutions qui y furent causées par l’impression que les spectacles y faisaient sur le peuple, ibid. Puissance législative dans cette république, XI, 16. Ses institutions la sauvèrent de la ruine où les Plébéiens l’entraînaient par l’abus qu’ils faisaient de leur puissance, ibid. Puissance exécutrice dans cette république, XI, 17. Belle description des passions qui animaient cette république, et de ses occupations ; et comment elles étaient partagées entre les différents corps, ibid. Détail des différents corps et tribunaux qui y eurent successivement la puissance de juger. Maux occasionnés par ces variations. XI, 18. Maux qu’y causèrent les traitants, ibid. Comment gouverna les provinces dans les différents degrés de son accroissement, XI, 19. Comment on y levait les tributs, ibid. Pourquoi la force des provinces conquises ne fit que l’affaiblir, ibid. Combien les lois criminelles y étaient imparfaites sous les rois, XII, 2. Combien il y fallait de voix pour condamner un accusé, XII, 3. Ce que l’on y nommait privilège du temps de la république, XII, 19. Comment on y punissait un accusateur injuste. Précautions pour l’empêcher de corrompre ses juges, XII, 20. L’accusé pouvait se retirer avant le jugement, ibid. La dureté des lois contre les débiteurs a pensé, plusieurs fois, être funeste à la république, XII, 21. Sa liberté lui fut procurée par des crimes, et confirmée par des crimes, ibid. C’était un grand vice, dans son gouvernement, d’affermer ses revenus, XIII, 19. La république périt, parce que la profession des traitants y fut honorée, XIII, 20. Comment on punissait les enfants, quand on eut ôté aux pères le pouvoir de les faire mourir, XV, 17. On y mettait les esclaves au niveau des bêtes, ibid. Les diverses lois, touchant les esclaves et les affranchis, prouvent son embarras à cet égard, XV, 18. Ses lois politiques, au sujet des affranchis, étaient admirables, ibid. Est-il vrai que, pendant cinq cent vingt ans, personne n’osa user du droit de répudier, accordé par la loi ? XVI, 16. Quand le péculat commença à y être connu. La peine qu’on lui imposa prouve que les lois suivent les mœurs, XIX, 23. On y changea les lois à mesure que les mœurs y changèrent, XIX, 24. La politesse n’y est entrée que quand la liberté en est sortie, XIX, 27. Différentes époques de l’augmentation de la somme d’or et d’argent qui y était, et du rabais des monnaies qui s’y est toujours fait en proportion de cette augmentation, XXII, 12. Sur quelle maxime l’usure y fut réglée après la destruction de la république, XXII, 22. Les lois y furent peut-être trop dures contre les bâtards, XXIII, 6. Fut plus affaiblie par les discordes civiles, les triumvirats et les proscriptions, que par aucune autre guerre, XXIII, 21. Il était permis à un mari de prêter sa femme à un autre ; XXVI, 18. Par qui les lois, sur le partage des terres, y furent faites, XXVII, 1. On n’y pouvait faire autrefois de testament que dans une assemblée du peuple : pourquoi, ibid. La faculté indéfinie que les citoyens y avaient de tester, fut la source de biens et de maux, ibid. Pourquoi le peuple y demanda sans cesse des lois agraires, ibid. Pourquoi la galanterie de la chevalerie ne s’y est point introduite, XXVIII, 22. On ne pouvait entrer dans la maison d’aucun citoyen, pour le citer en jugement. En France, on ne peut pas faire de citations ailleurs : ces deux lois, qui sont contraires, partent du même esprit, XXIX, 10. On y punissait le receleur de la même peine que le voleur : cela était juste à Rome : cela est injuste en France, XXIX, 12. Comment le vol y était puni. Les lois, sur cette matière, n’avaient aucun rapport avec les autres lois civiles, XXIX, 13. Les médecins y étaient punis de la déportation, ou même de la mort, pour leur négligence ou leur impéritie, XXIX, 14. On y pouvait tuer le voleur qui se mettait en défense. Correctifs que la loi avait apportés à une disposition qui pouvait avoir de si funestes conséquences, XXIX, 15. Voyez Droit romain, Lois romaines, Romains.

Rome moderne. Tout le monde y est à son aise, excepté ceux qui travaillent, XXIII, 29. On y regarde comme conforme au langage de la maltôte, et contraire à celui de l’écriture, la maxime qui dit que le clergé doit contribuer aux charges de l’état, XXV, 5.

ROMULUS. La crainte d’être regardé comme un tyran, empêcha Auguste de prendre ce nom, XIX, 3. Ses lois, touchant la conservation des enfants, XXIII, 22. Le partage qu’il fit des terres, est la source de toutes les lois romaines sur les successions, XXVII, 1. Ses lois sur le partage des terres, furent rétablies par Servius Tullius, ibid.

RORICON, historien franc. Était pasteur, XXX, 6.

ROTARIS, roi des Lombards. Déclare, par une loi, que les lépreux sont morts civilement, XIV, 11. Ajouta de nouvelles lois à celles des Lombards, XXVIII, 1.

Royauté. Ce n’est pas un honneur seulement, XXIX, 16.

Ruse. Comment l’honneur l’autorise dans une monarchie, IV, 2.

Russie. Pourquoi on y a augmenté les tributs, XIII, 12. On y a très-prudemment exclu de la couronne tout héritier qui possède une autre monarchie, XXVI, 23.

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