XI. – C. Pline salue son grand-père par alliance Calpurnius Fabatus .

Un ouvrage à publier.

J’ai reçu votre lettre et j’ai appris que vous avez inauguré le splendide portique, offert à notre ville, en votre nom et en celui de votre fils ; que le lendemain vous avez promis des fonds pour l’embellissement des portes de la ville, afin que votre nouvelle libéralité servît de couronnement à la première. Je me réjouis d’abord de votre gloire, dont une partie, à cause de notre alliance, rejaillit sur moi ; ensuite de ce que la mémoire de mon beau-père soit conservée par de superbes monuments ; enfin de ce que ma ville reçoive des ornements nouveaux, dont je suis toujours heureux à quelque main qu’on les doive, mais surtout quand ils viennent de vous.

Il ne me reste qu’à prier les dieux de vous conserver à vous ces dispositions, et à ces dispositions de longues années. Car je suis sûr qu’après l’achèvement de ce que vous venez de promettre, vous entreprendrez d’autres ouvrages. Une fois en train la générosité ne sait plus s’arrêter ; elle devient en effet plus belle à mesure qu’on la pratique. Adieu.

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