Les devoirs de l’amitié.
Il y a longtemps que je n’ai plus touché un livre, un stylet, longtemps que je ne connais plus loisirs, ni repos, ni enfin ce charme indolent, mais délicieux de ne rien faire, de n’être rien ; tant les multiples affaires de mes amis m’ôtent toute possibilité de retraite, d’étude. Car aucune étude n’a assez de prix, pour faire déserter les devoirs de l’amitié, que les études elles-mêmes enseignent à observer religieusement. Adieu.